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Boris Godounov, contrat honoré à l’Opéra national du Capitole

Thibault Vicq

Sur scène, la version initiale de Boris Godounov en sept scènes (1869) de Modeste Moussorgski est un peu comme un dossier composite de pièces justificatives qu’on donne à l’administration : la recevabilité n’en est jamais garantie. La chute du tsar Boris (qui a fait assassiner les bonnes personnes pour accéder au trône) et l’ascension de Dimitri (qui a su se faire passer pour le bénéficiaire de...


Einstein on the beach à La Villette : retour aux origines

Laurent Vilarem

L’actualité des concerts réserve d’étonnants parallèles. En quelques jours, Paris a accueilli une représentation de Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie, suivie la même semaine par une nouvelle production d’Einstein on the beach de Philip Glass dans la Grande Halle de la Villette. Attention, rien de commun dans le langage des compositeurs : Stockhausen refuse toute répétition tandis que...


Sonntag aus Licht de Stockhausen, mégarituel à la Cité de la m...

Thibault Vicq

Dans les sept opéras du cycle Licht de Stockhausen, la première erreur du public serait de vouloir tout comprendre, de chercher une explication tangible à ce qu’il voit, entend et (res)sent en salle. « Superformule » divisée en sept parties (pour chaque jour de la semaine), références à trois figures bibliques et mystiques (Ève, Michaël et Lucifer), altérations de l’audition liées...


La Esmeralda, de Louise Bertin, au Théâtre des Bouffes du Nord...

Thibault Vicq

La Esmeralda (1836) a connu un sort aussi funeste que le précédent opéra de Louise Bertin, Fausto. Quelques représentations seulement à l’Académie Royale de Musique, et puis a priori plus rien avant les années 2000 : réduction piano (signée Franz Liszt) et version avec l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie et le chef Lawrence Foster. Le livret d’après le roman Notre-Dame de Paris...


La Flûte de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées : désenchanta...

Paul Fourier

La nouvelle production de Cédric Klapisch ne tient pas ses promesses et la distribution est trop inégale. En 1791, lorsque Wolfgang Amadeus Mozart écrit son avant-dernier opéra, il n’a plus alors les honneurs de la cour autrichienne. Léopold II, le successeur de Joseph II, ne l’apprécie pas et le compositeur doit trouver de nouvelles scènes pour ses ouvrages. Emanuel Schikaneder, ami de Mozart (et franc-maçon comme...


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