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Sonntag aus Licht de Stockhausen, mégarituel à la Cité de la m...

Thibault Vicq

Dans les sept opéras du cycle Licht de Stockhausen, la première erreur du public serait de vouloir tout comprendre, de chercher une explication tangible à ce qu’il voit, entend et (res)sent en salle. « Superformule » divisée en sept parties (pour chaque jour de la semaine), références à trois figures bibliques et mystiques (Ève, Michaël et Lucifer), altérations de l’audition liées...


La Esmeralda, de Louise Bertin, au Théâtre des Bouffes du Nord...

Thibault Vicq

La Esmeralda (1836) a connu un sort aussi funeste que le précédent opéra de Louise Bertin, Fausto. Quelques représentations seulement à l’Académie Royale de Musique, et puis a priori plus rien avant les années 2000 : réduction piano (signée Franz Liszt) et version avec l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie et le chef Lawrence Foster. Le livret d’après le roman Notre-Dame de Paris...


La Flûte de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées : désenchanta...

Paul Fourier

La nouvelle production de Cédric Klapisch ne tient pas ses promesses et la distribution est trop inégale. En 1791, lorsque Wolfgang Amadeus Mozart écrit son avant-dernier opéra, il n’a plus alors les honneurs de la cour autrichienne. Léopold II, le successeur de Joseph II, ne l’apprécie pas et le compositeur doit trouver de nouvelles scènes pour ses ouvrages. Emanuel Schikaneder, ami de Mozart (et franc-maçon comme...


Acis et Galatée hors des murs de la Cité Bleue : métamorphose ...

Elodie Martinez

Dimanche, suite à l’annonce de la saison inaugurale de la Cité Bleue, Leonardo García Alarcón dirigeait Acis et Galatée de Haendel, dans un arrangement de Mozart. L’œuvre était donnée en version de concert, et marquait l’ultime rendez-vous hors les murs de la Cité Bleue, avant que celle-ci ne retrouve ses murs fraîchement remis à neuf, ainsi qu’une acoustique que l’on dépeint...


Béatrice et Bénédict en symbiose scène-fosse à l’Opéra de Rennes

Thibault Vicq

Dans Béatrice et Bénédict de Hector Berlioz, le mariage est une convention parmi d’autres. Les deux personnages se disent « oui » à la fin de l’œuvre sans doute davantage par politesse que par conviction. Les appels à caser ensemble ces deux électrons libres, dont regorgent la pièce de Shakespeare d’origine (Beaucoup de bruit pour rien) et l’opus lyrique peuvent s’apparenter à...


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