© Herwig Prammer / OnP
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Il est sûr qu’Aïda est un opéra difficile à mettre en scène mais on s’interroge sur le choix de reprendre à l'Opéra Bastille cette production vue à Salzbourg en 2017 et 2022 et qui n’avait déjà guère suscité d’enthousiasme. Cette reprise n’y change rien : on retrouve le même dispositif impersonnel, celui d’un grand parallélépipède...
Bertrand Rossi est un directeur qui sait marier grand répertoire et création : ainsi, en 2021, à son arrivée à la tête de l’Opéra Nice Côte d'Azur, il a présenté Akhnaten de Philip Glass, un style totalement inédit pour cette institution lyrique plutôt accoutumée à Verdi, Puccini, au bel canto romantique, à tout ce qui met en valeur les voix ensoleillées. Le...
Après l’Opéra de Toulon hors les murs au Festival de Châteauvallon, c’était au tour de l’Opéra de Montpellier d’accueillir le diptyque Cavalleria rusticana / Pagliacci signé par Silvia Paoli dans un décor urbain contemporain où le mâle Alpha domine sans hauteur, le tout unissant les deux œuvres. Ainsi que le soulignait déjà notre collègue en 2024, la mise en scène de...
Tout ce que l'opéra peut offrir et que Hambourg n'osait espérer : des débuts enthousiasmants pour une nouvelle ère Le Paradis et la Péri (Robert Schumann) Opéra d'État de Hambourg Première le 27 septembre 2025 Hambourg entre dans une nouvelle ère. Tobias Kratzer, metteur en scène et directeur artistique de l'Opéra d'État de Hambourg, entend insuffler une nouvelle dynamique...
Du 20 au 29 septembre, et avant une reprise en avril, l’Opéra d'Etat de Vienne donne Tosca dans une mise en scène de la chorégraphe et ancienne ballerine autrichienne Margarethe Wallmann (22 juin 1904 – 2 mai 1992). Comme les plus voyageurs des lyricophiles l’auront deviné au nom de la metteure en scène, la production ne date pas d'hier. Il s'agit vraisemblablement de l'une des plus anciennes de cette institution. Et...
La déception est souvent à la mesure de l’amour qu’on porte à une œuvre : j’aime Les Contes d'Hoffmann. Car cette œuvre hybride est sans doute le plus beau, le plus juste reflet de ce Paris du Second Empire où, entre les crinolines et les préfets à favoris, on s’amusait avec les rythmes endiablés que le Maître Jacques de cette société jetait comme un prestidigitateur dans les...