L'Opéra national de Lorraine dévoile sa saison 2017-2018

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L’Opéra national de Lorraine a dévoilé sa saison 2017-2018 qui mêle « productions célèbres » et « œuvres de grande envergure », selon les termes du programme. On y lit également que « la découverte d’ouvrages est pour [la] maison d’opéra une caractéristique qui fait d’elle l’un de ces lieux où la culture est plus que jamais source de renouveau, de création, de réflexion sur ce qui nous entoure », rappelant aussi qu’elle a reçu le grand prix de la critique musicale pour son Orfeo de Luigi Rossi (production datant de la saison dernière, début février 2016). La prochaine saison sera-t-elle dans la continuité de cette (re)découverte d'oeuvres rares ?

La saison s'ouvre ainsi avec le Don Giovanni, mis en scène par Jean-François Sivadier et qui sera créé au festival d’Aix-en-Provence cet été avec un plateau qui n’aura de commun que le Leporello de Nahuel di Pierro (qui vient par ailleurs de briller à Nancy dans Semiramide). Le rôle-titre sera ici tenu par Andrè Schuen, celui de Don Ottavio par Julien Behr (actuellement Admète dans Alceste à Lyon) et celui de Zerlina par Francesca Aspromonte (Euridice dans l’Orfeo de Rossi in loco). Suivra le rare Hansel und Gretel d’Engelbert Humperdinck mis en scène par Emmanuelle Bastet (que nous avions vu à Angers-Nantes Opéra). Yete Queiroz et Marysol Schalit, qui ont déjà chanté ensemble dans La Bohème en 2014 au Theater Bremen (lire notre chronique en anglais), tiendront les rôles titres.

Une autre œuvre rarement donnée en France sera ensuite programmée (même si elle l’a été à Toulon et Avignon), Katia Kabanova, dans une nouvelle production mise en scène par Philipp Himmelmann. Helena Juntunen (superbe Salome en avril dernier à l’OnR) tiendra le rôle de Katia aux côtés de la Varvara d’Eléonore Pancrazi. En mars, nous retrouverons une œuvre plus « courante » avec Un Bal masqué, mis en scène par Waut Koeken dans une autre nouvelle production. Rachele Stanisci tiendra le rôle d’Amelia, Giovanni Meoni celui du comte Renato et Stefano Secco celui de Gustavo III. De belles promesses semblent donc se profiler à la vue de ces noms…

Enfin, les deux derniers opéras de la saison seront des « monuments » puisqu’il s’agit en premier lieu de Werther, dans une nouvelle production (sans coproduction) mise en scène par Bruno Ravella avec Edgaras Montvidas qui fera ses débuts dans le rôle-titre, ainsi que Stéphanie d’Oustrac qui trouvera là sa première Charlotte. En second lieu, et en clôture de saison, l’Italienne à Alger qui a été donnée en février 2012 sera reprise dans sa mise en scène de David Hermann avec, dans le rôle d’Isabella,  Teresa Iervolino dont nous n’avions pu « qu'admirer la plénitude du timbre, l'étendue du registre et la rare virtuosité » en 2016 dans La Cenerentola à Palerme (lire notre chronique). Bianca Tognocchi sera Elvira et Edgardo Rocha sera Lindoro.

Plus d'informations sur le site officiel de l'Opéra national de Lorraine.

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