Le Soulier de satin - Le Soulier de s...

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Marc-André Dalbavie
  • Librettiste:Raphaèle Fleury
  • Date de création:2021
  • Lieu de création:France
  • Langue originale:Français
  • Maison d'opéra de la production originale:Opéra National de Paris - Bastille.

Description de l'Œuvre

Description

Alors directeur de l’Opéra national de Paris, Stéphane Lissner initie une politique de créations d’œuvres originales et passe commande à des compositeurs contemporains de plusieurs opéras adaptés de grands classiques de la littérature française. Après Trompe-la-Mort en 2017, puis Bérénice en 2018, Le Soulier de Satin est adapté à l’opéra sur une partition de Marc-André Dalbavie et fait l’objet d’une création mondiale au Palais Garnier le 21 mai 2021 dans une mise en scène de Stanislas Nordey (l'ouvrage devait initialement être créé le 29 mai à Bastille, avant que le projet n'évolue à la fois du fait de sa mise en scène et de la pandémie mondiale de Covid-19 – Le Soulier de Satin sera le premier opéra redonné en public après plus d'un an de fermture de l'Opéra de Paris notamment du fait du contexte sanitaire).

Adapté de la pièce fleuve de Claudel (écrite entre 1919 et 1924, puis créée par Jean-Louis Barrault en 1943 dans une version abrégée, avant d’être donnée dans son entier en 1987 dans la cour du Palais des papes dans une version de plus de dix heures), l’opéra Le Soulier de Satin fait figure « d’œuvre monde – ou monstre – », d’une durée de six heures (avec deux entractes) et réunissant seize solistes sur scène (en plus de la voix de la comédienne Fanny Ardant) pour incarner pléthore de personnages.

Selon Paul Claudel, « le sujet du Soulier de satin, c’est celui de la légende chinoise des deux amants stellaires qui, chaque année, après de longues pérégrinations arrivent à s’affronter, sans jamais pouvoir se rejoindre, d’un côté et de l’autre de la voie lactée ». L’ouvrage de Marc-André Dalbavie s’articule autour de lutte entre « la passion charnelle et la fidélité à Dieu », confrontant « désir passionné du bonheur individuel, injonction de l’impératif extérieur et aspiration à l'universel » dans une œuvre qui « installe le spectateur entre hypnose et allégresse pendant plusieurs heures ».

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