Béatrice Uria-Monzon nous raconte Carmen

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Souvent considéré comme l’opéra le plus populaire et le plus joué au monde, Carmen, de Bizet, est aussi un rôle emblématique de la carrière de la mezzo-soprano Béatrice Uria Monzon. Et si aujourd’hui elle n’entend pas limiter son répertoire à cette seule interprétation (elle chante aussi Tosca, Charlotte dans Werther ou Eboli dans Don Carlo), elle nous livre aujourd’hui sa vision personnelle d’un rôle qu’elle a contribué à faire évoluer et qui fait échos à sa propre histoire – la mezzo-soprano a des origines espagnoles par son père, le peintre Antonio Uria-Monzon.

Et pour Béatrice Uria-Monzon, le rôle de Carmen tient en trois mots : liberté, amour et mort. Carmen est d’abord un personnage épris de liberté et d’indépendance (un « oiseau rebelle »), ayant soif de vie et de jouissance, parfois un brin manipulatrice mais toujours vraie et résolument entière – et c’est sans doute la raison pour laquelle l’œuvre de Bizet conserve encore un tel écho auprès du public aujourd’hui.

Et c’est aussi parce que Carmen est un personnage brut et instinctif que son rapport à la mort et à l’amour (deux états hors du tout contrôle rationnel) porte l’enjeu dramatique de l’œuvre et s’inscrit au cœur de l’interprétation de Béatrice Uria-Monzon. Tout au long des quatre actes, Carmen aime (ou joue à aimer et à séduire), se confronte à la mort pour tenter d’y échapper et brule la vie pour finalement se faire assassiner.

Dans le cadre d’un long entretien, Béatrice Uria-Monzon nous expose sa vision d’une œuvre et d’un personnage passionné, qu’elle pourrait elle-même mettre en scène après l’avoir longtemps interprété. 

Pour en savoir plus sur sa carrière, ses autres prises de rôle et profiter de nombreux extraits, voir aussi : "Portrait lyrique : Béatrice Uria-Monzon"

Site officiel de Béatrice Uria-Monzon

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