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Thibault Vicq

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Paris

France

Chroniqueur depuis le 17 mars 2017

Toutes ses chroniques .475

La Traviata à Angers Nantes Opéra : les promesses du patriarcat

Thibault Vicq

Six mois après son Cavalleria rusticana / Pagliacci avec l’Opéra de Toulon, la metteuse en scène Silvia Paoli semble en livrer le verso dans La Traviata, à Angers Nantes Opéra (en coproduction avec l’Opéra de Rennes, l’Opéra de Tours, l’Opéra national Montpellier Occitanie et l’Opéra Nice Côte d’Azur). Nous pouvons nous dire que le patriarcat a bon dos dans une note d’intention...


Fanny and Alexander à la Monnaie, une création époustouflante ...

Thibault Vicq

Quand certains ont peur d’Ingmar Bergman (et de son immense héritage théâtral, littéraire et cinématographique) et de la musique dite « contemporaine », la Monnaie les rassemble tous les deux pour son spectacle de fin d’année. Le courage artistique de la maison fédérale n’est plus à prouver, puisqu’elle met à l’affiche chaque saison au moins une création mondiale....


Salomé sans malaise à Opera Ballet Vlaanderen

Thibault Vicq

Nous n’allons pas nous mentir, Salomé nous attire toujours comme des mouches, autant pour l’effet pop-corn de son venin scandaleux que pour le plaisir d’écoute. Les promesses du retour à Opera Ballet Vlaanderen d’Ersan Mondtag, dont la griffe politique et queer avait touché de plein fouet Le Forgeron de Gand (de Schreker) et Le Lac d’argent (de Weill), ne pouvaient que conquérir la décadence inhérente...


La Cenerentola en touchante fable gothique à l’Opéra national ...

Thibault Vicq

Que ne ferait-on pas pour un conte de fées dans ce monde de brutes ? Bonne nouvelle, La Cenerentola est à l’affiche de l’Opéra national de Lorraine pour les fêtes… avec le macabre et la mélancolie à la place des bons sentiments, dans la nouvelle production de Fabrice Murgia. Pari risqué, mais gagné, qui a le mérite de prendre la musique de Rossini très au sérieux ! En amoureux du...


Festival Donizetti Opera : Lupinacci et Osborn, étoiles d’un R...

Thibault Vicq

Imaginez-vous les chevaux des Tudors, galants et bien sellés, montés par les membres de la famille royale, dont l’histoire à l’arrière-goût de sang mène naturellement jusqu’à Élisabeth Ire, personnage central du Roberto Devereux de Donizetti. Du faste de cour aux calculs politiques cruels, l’art du contraste est de mise, tout comme pour le compositeur, qui clôt son ouvrage en 1837, alors que plane la mort...