Glyndebourne dévoile son service de streaming, Glyndebourne Encore

Xl_glyndebourne_encore © DR

Afin de poursuivre sa politique d'ouverture et d'accessibilité, Glyndebourne – dont on avait déjà pu admirer plusieurs productions en streaming durant la pandémie – annonce le lancement d'un nouveau service de streaming le 1er décembre prochain, baptisé « Glyndebourne Encore », accessible en ligne au prix d'un abonnement annuel de 79,99£ (un peu moins de 95€) ou de 59,99£ pour les Glyndebourne Members.

Le service permettra d’accéderà la demande, au catalogue des productions d'opéra passées qui ont déjà fait la réputation du festival, mais également à ses futures productions filmées. Un projet rendu possible grâce à l’investissement de l'institution dans la captation de ses opéras depuis 2002 (qui avait déjà permis l’organisation d’un festival numérique à la place du Festival de Glyndebourne 2020) et qui fait écho à l’engouement  des spectateurs lors de cette édition du festival :

« Le festival numérique de l'été dernier a mis en évidence l'énorme appétit pour l'opéra de Glyndebourne dans le monde entier. Glyndebourne Encore est une réponse à cette demande du public et offrira la possibilité de regarder nos productions dans leur intégralité quand vous le souhaitez. Mais ce n'est pas tout. Chaque mois, nous approfondirons un opéra individuel pour offrir des informations et des interviews révélatrices pour aider les spectateurs à tirer le meilleur parti de chaque opéra », déclare Stephen Langridge, le directeur artistique de Glyndebourne.

Parmi les nombreuses productions qui seront accessibles, citons Giulio Cesare, Saul, Billy Budd, Così fan tutte, Die Zauberflöte, Vanessa, Rusalka, Don Giovanni et Le nozze di Figaro, ainsi que des productions de la prochaine saison 2022, comme The Wreckers, Alcina, ou La bohème. Ajoutons à cela des enregistrements audio du label Glyndebourne tels que Theodora (1996), Peter Grimes (2000), The Turn of the Screw (2007) et une production de 1964 d'Idomeneo avec Pavarotti.

Si l’on ne peut certes pas remplacer l’expérience d’un spectacle vécu depuis la salle, a fortiori dans le cadre du festival de Glyndebourne aussi célèbre pour ses opéras que pour ses inimitables pique-niques champêtres, l’initiative permet néanmoins de goûter à des productions qui resteraient inaccessibles au plus grand nombre, que ce soit pour des raisons financières ou géographiques, ou encore pour redécouvrir des productions qui ne sont plus données. Difficile donc de ne pas saluer l'initiative, et de ne pas se réjouir de son lancement le 1er décembre prochain.

Elodie Martinez

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