Chroniques liées à Maurizio Benini

Streaming : Roberto Devereux clôt (triomphalement) la trilogie...

Emmanuel Andrieu

Après Anna Bolena (avec Anna Netrebko dans le rôle-titre) en 2011, et Maria Stuarda (avec Joyce DiDonato en Elisabetta) en 2013, David McVicar clôturait au printemps 2016 la fameuse Trilogie Tudor - au Metropolitan Opera - avec Roberto Devereux, une œuvre qui n’avait encore jamais été représentée dans les murs de l’institution américaine (à l'instar de Maria Stuarda trois ans...


Streaming : la Maria Stuarda de Joyce DiDonato fait chavirer l...

Emmanuel Andrieu

Alors qu’ils proposaient hier soir Anna Bolena avec Anna Netrebko (nous en rendions compte en propos d’avant-concert dès hier), les Nightly Met Opera Streams poursuivront la Trilogie Tudor de Gaetano Donizetti, ce soir 28 avril, en programmant Maria Stuarda avec Joyce DiDonato dans le rôle-titre. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’ouvrage n’avait encore jamais été donné au Metropolitan Opera au moment de...


Yoncheva et Camarena dans Il Pirata : un vent de folie souffle...

Emmanuel Andrieu

Fondamental dans l’évolution du langage de Vincenzo Bellini – et somme toute un opéra très réussi –, Il Pirata ne jouit pas vraiment des faveurs des directeurs de théâtre, et nous n’en avons entendu personnellement que deux au cours de nos trente années de pérégrinations lyriques, dont un (en version de concert) à l’Opéra national de Bordeaux il y a deux ans. Hasard du calendrier,...


Retour au poulailler-bercail pour le Falstaff de Jean-Louis Gr...

Emmanuel Andrieu

On a tout écrit sur Falstaff, le testament lyrique de Giuseppe Verdi : dernier opéra du XIXe siècle et premier du XXe, unique opera buffa de son auteur, première comédie en musique du théâtre italien, après Les Maitres-Chanteurs et avant Le Chevalier à la rose… Dans cet ouvrage, la musique est souveraine, elle est chargée de représenter et de raconter l’action, non pas de mettre en valeur la bravoure...


Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak (et Artur Rucinski !) triomp...

Emmanuel Andrieu

Chaque saison, après le spectacle d’ouverture (Samson et Dalila cette année) qui tombe immanquablement le 19 novembre, date de la fête nationale monégasque, l’Opéra de Monte-Carlo offre un ouvrage (en version de concert et pour une représentation souvent unique) issu du répertoire du belcanto romantique (I Puritani l'an passé, Maria Stuarda en 2016 etc.), et un jeune Verdi cette fois, Luisa Miller, dont...