Le Vaisseau Fantôme au Festival de Bregenz en 2028 et 2029

Xl_vaisseau-fantome-festival-de-bregenz-1989_1990 © Le Vaisseau Fantôme, Festival de Bregenz 1989/1990

Parmi les temps forts de ses éditions 2028 et 2029, le Festival de Bregenz donnera une nouvelle production du Vaisseau Fantôme de Wagner confiée à la metteuse en scène Lydia Steier et à la scénographe Es Devlin. 

Récemment, le Festival de Bregenz faisait face à une perte de 30% de ses subventions publiques. Un coup dur, certes, mais qui n’obère pas pour autant ses projets d’avenir : le festival d’opéra autrichien dévoile le temps fort de sa programmation 2028 et 2029, articulée autour d’une nouvelle production du Vaisseau fantôme de Richard Wagner.

Le Festival de Bregenz est notamment réputé pour sa scène flottante installée sur le lac de Constance. On imagine de l’opéra de Wagner y trouvera un décor naturel à la mesure de sa partition, à même d’accueillir le Hollandais volant et son équipage maudit en quête de rédemption. D'autant que présenter le répertoire wagnérien est toujours un défi pour une scène lyrique et Bregenz ne fait pas exception : à ce jour, Le Vaisseau fantôme n’a été donné qu’à deux reprises dans le cadre du Festival, en 1973 puis en 1989/90 dans la mise en scène emblématique de David Pountney (illustrée ci-dessus).

Une nouvelle mise en scène confiée à Lydia Steier

Pour son retour sur la scène lacustre en 2028 et 2029, l’opéra de Wagner sera confié à Lydia Steier qui en signera la mise en scène. On connait par ailleurs l’importance que le Festival accorde aux décors de ses productions toujours très spectaculaires et ici, c’est la Britannique Es Devlin qui réalisera la scénographie – après avoir déjà réalisé l’impressionnant décor de la Carmen donnée in loco en 2017 et 2018, qui figurait un gigantesque jeu de cartes.

C’est la première fois que Lydia Steier réalisera une production pour le Festival de Bregenz, mais la metteuse en scène américaine est aujourd’hui très présente sur la plupart des grandes scènes lyriques mondiales où elle secoue volontiers les consciences. Et si elle s’exprime notamment dans le répertoire contemporain, elle s’est déjà attaquée au répertoire wagnérien – elle vient notamment de mettre en scène un Tannhäuser à l’allure burlesque à l’Opéra de Vienne qui ne laissait pas indifférent.

Pour mémoire, le Festival de Bregenz reprend cet été sa production gothique du Freischütz de Carl Maria von Weber déjà étrennée l’année dernière. En 2026 et 2027, le Festival donnera une nouvelle production de La Traviata de Verdi.

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