La saison 2024-2025 « transgresse les règles » à l'Opéra national de Lorraine

Xl_op_ra_de_lorraine © Opéra national de Lorraine

Pour sa saison 2024-2025, l’Opéra national de Lorraine propose de « transgresser les règles », de partir à la recherche d’autres imaginaires et de surprendre le public, avec neuf productions lyriques, incluant des créations.

Par cette thématique, l'Opéra national de Lorraine donnera neuf productions lyriques dont une fable musicale, touchant ainsi un large public – y compris les plus jeunes. Selon le dossier de presse : « Loin de nous décourager, les temps que nous vivons nous incitent à aller plus loin dans la forme et nos actions en faveur des publics, à oser prendre des risques plutôt que de suivre une pente naturelle qui nous inciterait à nous reposer sur quelques titres à succès ». Et c’est « par un triptyque qui prend des allures de manifeste » que s’ouvre la saison, donnant le ton de ce qui attend le public.

Un « triptyque » inaugural

Trois pièces rares – sinon inconnues – seront rassemblées par un même geste artistique : Sancta Susanna de Paul Hindemith, Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók, La Danse des morts d’Arthur Honegger sur un livret de Paul Claudel. « Dans la vision puissante du metteur d’Anthony Almeida, le fil conducteur de ce triptyque est une héroïne des temps modernes qui, des secrets du château de Barbe-Bleue aux mystères de l’au-delà, est poussée par une inextinguible soif de savoir ». Les trois œuvres n’en formeront ainsi plus qu’une, Héroïne, dans une nouvelle production servie par Joshua Bloom, Rosie Aldridge, Anaïk Morel, Yannis François ou encore Apolline Rai-Westphal.

Deux créations

« Dans le domaine artistique, transgresser, c’est aussi surprendre le public. L’art a toujours eu cette propension à déjouer les attentes pour le meilleur : c’est l’un de ses principaux moteurs. Nancy – qui a autrefois accueilli le Festival mondial du théâtre – porte la création contemporaine dans son ADN. Vous savez que cette création nous est chère et nous refusons l’idée qu’elle devrait être synonyme d’austérité, réservée à un petit nombre d’initiés ». L’Opéra décide donc d’inviter « l’une des compositrices les plus intéressantes et prolifiques de notre temps : Diana Soh. Elle représente une nouvelle génération d’artistes qui voit dans l’opéra un art à même de s’emparer à bras-le-corps des questions actuelles ». Elle se joindra pour l’occasion à la metteuse en scène Alice Laloy « qui conçoit des spectacles empruntant au théâtre d’objets et de marionnettes ». Ensemble, elles imaginent L’Avenir nous le dira, en co-commande avec l’Opéra de Lyon qui l’inclue dans son festival 2025.

La seconde création est le troisième volet de NOX (Nancy Opera Xperience) : NOX #3 Les Incrédules, qui  « aborde la transgression du réel avec un spectacle qui flirte avec le surnaturel et vous réserve quelques surprises ». L’occasion pour la maison d’inviter Samuel Achache ainsi que ses complices Florent Hubert et Antonin Tri-Hoang.

D’autres nouvelles productions

Pour la fin d’année, l’Opéra national de Lorraine programme d’une part Brundibar, un opéra pour enfants, et d’autre part La Cenerentola dans une mise en scène signée par Fabrice Murgia qui réunira Beth Taylor, Dave Monaco, Daniel Miroslaw, Alessio Arduini, Gyula Nagy et Héloïse Poulet sous la baguette de Giulio Cilona. En février et mars, place à Eugène Onéguine dans une nouvelle mise en scène de Julien Chavaz avec Jacques Imbrailo, Enkeleda Kamani, Héloïse Mas, Adrien Mathonat, Julie Pasturaud, Joé Bertili et François Piolino.

Vous reprendrez bien quelques productions lyriques ?

En janvier, l’Opéra reprendra Amour à Mort donné cette saison à la Cité Bleue (en coproduction du projet) sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón et mis en scène par Jean-Yves Ruf. Aux côtés de l’Ensemble Cappella Mediterranea, le plateau réunira Mariana Flores, Sofie Garcia, Legon Lopez Gonzales, Valerio Contaldo, Andreas Wolf, Isabel Aimé, Fonzales-Sola, Thierry Gibault, Margaux Le Mignan et Hugues Duchêne. Natalie Dessay et Neïma Naouri seront présentes pour leur part avec la fable musicale Gypsy de Jules Stynes, dans une mise en scène de Laurent Pelly, tandis que Les Frivolités parisiennes se chargeront de la partie musicale.

En avril, L’Elixir d’amour imaginé par David Lescot laissera entendre Rocío Pérez, Matteo Desole, Mikhail Timoshenko, Patrick Bolleire et Manon Lamaison.

À ces productions lyriques s’ajoutera une série de concerts, des rendez-vous de musique de chambre, ou encore d’éveil musical pour les plus petits. Le jeune public sera d’ailleurs à l’honneur pour une série « fantaisie », mais les plus grands pourront aussi apprécier les récitals proposés, avec l’ensemble La Néréide ou bien le récital Voix Nouvelles.

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