Falstaff à l'Opéra de Paris : quatre prises de rôle et Bryn Terfel

Xl_falstaff-onp-2017 © DR

Alors que Don Carlos est encore à l’affiche de l’Opéra de Paris pour quelques représentations (jusqu’au 28 octobre dans sa distribution actuelle, puis jusqu’au 11 novembre avec un casting renouvelé), l’établissement parisien poursuit sa saison, dès demain 26 octobre, avec une autre œuvre emblématique de Verdi, Falstaff.

La mise en scène de Dominique Pitoiset qui est proposée ici est d’ores et déjà connue, après avoir été étrennée à l’Opéra de Paris dès 1999 puis reprise en 2013, et offre une lecture très fidèle de l’œuvre originale de Verdi. La production a néanmoins de quoi piquer la curiosité des mélomanes, notamment du fait de sa distribution dans les rôles féminins.
On y entendra d’abord Aleksandra Kurzak, qui fera là ses débuts sur scène dans le rôle d’Alice Ford, après avoir déjà chanté Nannetta et en attendant une seconde prise de rôle à Paris dans quelques semaines, Vitellia dans La Clémence de Titus à partir de mi-novembre. De même ensuite pour Julie Fuchs, qui après s’être régulièrement produite à Zurich, est de retour en France pour fouler pour la première fois la scène de l’Opéra Bastille (elle indique n’y avoir chanté que pour des auditions), également à l’occasion d’une prise de rôle : elle incarne Nannetta pour la première fois, marquant là une première incursion dans le répertoire verdien. Et si la mezzo-soprano Varduhi Abrahamyan est une habituée de la scène parisienne, elle y chantera elle aussi sa première Dame Quickly, tout comme Julie Pasturaud qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris dans une première interprétation du rôle de Meg Page.

Mais si les rôles féminins donnent lieu à de multiples prises de rôles, les rôles masculins sont confiés à des interprètes plus qu’aguerris : Franco Vassallo (ici dans le rôle de Ford) connait parfaitement l’opéra de Verdi pour l’avoir chanté sur plusieurs grandes scènes (au Met de New York ou encore récemment à Genève) aux côtés surtout de l'imposant Bryn Terfel, grand habitué du rôle-titre et à qui le rôle de Falstaff va comme un gant.
En 2013, à l’occasion de l’année Verdi, nous avions rencontré le baryton gallois peu avant qu’il interprète Falstaff à la Scala et il nous racontait sa vision du rôle, dans une œuvre généreuse, souriante et pleine de vie. Entretien à (re)voir pour mieux préparer la production parisienne.

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