Le comte Ory - Le Comte Ory

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Gioacchino Rossini
  • Librettiste:Eugène Scribe
  • Date de création:1828
  • Lieu de création:France
  • Nombre d'acte:2
  • Langue originale:Français
  • Maison d'opéra de la production originale:Opéra Le Peletier
  • Editeurs:N.Tresse

Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2

À Paris, Rossini qui règne sur la vie musicale, compose sa dernière comédie, Le Comte Ory, pénultième opéra avec lequel il connait un succès considérable. La persistance de l’accueil enthousiaste pour cet opéra bouffe tient sans nul doute, à la combinaison d’une musique survoltée et d’une grande virtuosité, doublée d’un réjouissant livret écrit autour de nombreux quiproquos et coups de théâtres. Très largement inspirée de la musique du Viaggo A Reims, composé trois ans plus tôt, le rythme étincelant, tonique et jubilatoire de la partition, s’appuie ainsi sur des situations vaudevillesques dignes de Feydeau, référence séduisante pour un public d’aujourd’hui. L’opérette française n’est pas loin, mais ne nous y trompons pas, derrière cette agitation de façade se cachent aussi des tourments et des émotions, propices à magnifier le lyrisme de ce génie du bel-canto italien.

Résumé

Le frère de la belle comtesse Adèle est parti en croisade laissant sa sœur sous bonne garde dans son château de Formoutiers. Le comte Ory, séducteur impénitent, décide de profiter des circonstances pour s’introduire auprès d’Adèle, déguisé en ermite. Hélas, tous ses efforts de séduction sont déjoués quand sa supercherie est découverte. C’est donc sous un nouveau déguisement qu’il reprend son galant assaut qui le conduira jusque dans la chambre d’Adèle, mais trop tard ! L’annonce du retour des valeureux croisés va le contraindre à fuir discrètement et définitivement.

Acte 1

En Touraine, Le Comte Ory (ténor), séducteur impénitent, a jeté son dévolu sur la Comtesse Adèle (soprano) après le départ aux croisades des hommes du château de Formoutiers. Déguisé en ermite, et flanqué de son ami Raimbaud (baryton), il promet soutien et consolation à Adèle et à sa compagne, la truculente Ragonde (alto). In extrémis, il est démasqué par son propre tuteur (basse). Adèle se réfugie au château, non sans avoir avouée son amour à Isolier (mezzo soprano), le jeune page du Comte, venu céans lui déclarer sa flamme.

Acte 2

Sous des habits de nonnes, Ory et ses amis pénètrent alors dans le château où Isolier, sous l’apparence d’Adèle, révèle la supercherie. Confondu, le Comte est contraint à fuir avant le retour des croisés.

Pour aller plus loin

On imagine mal aujourd’hui le succès que remporta Le Comte Ory qui s’est maintenu au répertoire presque aussi longtemps que Guillaume Tell, créé une année plus tard. Les aventures libertines d’un comte aux passe-temps donjuanesques avaient tout pour ravir le public bourgeois de la Restauration. On raffolait de ces histoires scabreuses qui permettaient de s’affranchir l’espace d’une soirée des impératifs d’une morale austère et pointilleuse. Pour sa dernière comédie composée trois ans après Le Voyage à Reims (1825), Rossini a recours à son habituelle technique du « copié-collé ». La partition du Comte Ory reprend une grande partie de celle du Voyage à Reims. Le compositeur réussit le tour de force qui consiste à faire de l’habileté à « accommoder les restes », un art véritable, ce qui nous amène à nous interroger : comment faire du neuf avec du vieux ?
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