Così fan tutte - Opéra Royal de Wallonie-Liège (2025) - Così fan tutte - Opéra Royal de Wallonie-Liège (2025)

Description

Nouvelle production.

Pour cette nouvelle production de Cosi fan Tutte à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, le metteur en scène Vincent Dujardin adopte « une logique décorative axée sur le double pôle intérieur-extérieur, réalité-rêve » pour mieux « définir la sincérité des personnages mis au défi de l’épreuve amoureuse et révélant toute la profondeur de leur être ». La scénographie de Leila Fteita repose ainsi sur « le concept dit de la "maison de poupée" teintée de l’esthétique des années 1960 ». Dans ce décor, le metteur en scène ne recherche pas « absolument le réalisme » et « c’est justement ce qui amène la théâtralité utile à une narration limpide », « tout en marquant bien les limites de la vraisemblance ».

Vincent Dujardin précise : « à mes yeux, la clé de voûte de l’histoire est Don Alfonso. C’est lui qui tire les ficelles et propose l’épreuve aux quatre protagonistes en question. Il est aidé dans sa tâche par Despina, personnage qui, par son caractère propre et ses initiatives loufoques, provoque des situations drôles et extrêmes en termes de crédibilité ». Il poursuit : « Dès l’ouverture de l’opéra, par la présence physique très simple de Don Alfonso, on peut comprendre que va se jouer un souvenir qui le poursuit, une idée qui l’obsède… comme un rêve récurrent. De sa mémoire va sortir toute l’histoire, comme s’il allait jeter un regard d’ensemble sur sa vie et émettre un constat sur celle-ci ; comme s’il allait méditer sur un impossible bonheur et être le metteur en scène de ce qui va se dévoiler sur le plateau. Comme si un mélange de souvenirs, d’expériences vécues, de libre fantaisie concrète ou absurde permettait la construction de l’œuvre en présence ».

La mise en scène de Cosi fan Tutte prend alors des allures de « jeu de rêve sorti de la tête de Don Alfonso ». Avec des repères de décor très tangibles et concrets, le metteur en scène a « voulu chercher à imiter la forme incohérente du rêve : tout peut arriver, tout est possible et vraisemblable. Temps et espace n’existent plus – même si l’intrigue de Da Ponte est construite selon le principe d’unité de temps.

Plus d'informations sur le site officiel de l'Opéra.