Festival de Bregenz 2014
Du 23 juillet 2014 au 25 août 2014

Xl_bregenz © DR

Chaque été depuis 1946, le Festival de Bregenz (Bregenzer Festspiele) – et sa spectaculaire scène lacustre (la fameuse Seebühne) - attire une foule toujours plus nombreuse. La ville autrichienne – située à seulement quelques encablures de la Suisse et de l'Allemagne – peut s'enorgueillir de ce festival unique en son genre, ainsi que de son magnifique musée d'art contemporain, signé par le grand architecte suisse Peter Zumthor. Si le festival possède une salle classique, le Festspielhaus, d'une capacité de 1700 places, c'est cependant la plateforme qui flotte sur le Lac de Constance - l'une des plus vastes scènes du monde - qui en est le cœur ; les gradins qui lui font face peuvent, quant à eux, accueillir près de 7000 spectateurs. Pendant le mois entier que dure le festival, de fin juillet à fin août, plus de 200.000 mélomanes s'y pressent, ce qui en fait une des plus importantes manifestations lyriques au monde.

Comme chaque années, deux titres se partagent l'affiche, un étant représenté sur la Seebühne, l'autre au Festpielhaus. Car on édifie à Bregenz un nouveau décor seulement tous les deux ans, on y reprend donc la production de La Flûte enchantée étrennée l'été passé, qu'avait signé l'homme de théâtre britannique David Pountney. Comme de coutume aussi à Bregenz, la fosse accueillera l'Orchestre symphonique de Vienne (dirigé cette année par Patrick Summers), et l'ouvrage sera donné sans entracte. Le plateau vocal réunira une triple distribution pour les rôles principaux : Norman Reinhardt, Nikolai Schukoff et Rainer Trost (Tamino), Anja-Nina Bahrmann, Bernarda Bobro et Gisela Stille (Pamina), Laura Claycomb, Daniela Fally et Kathryn Lewek (reine de la Nuit), Markus Brück, Paul Armin Edelmann et Daniel Schmutzhard (Papageno). Dans le rôle de Sarastro alternera Albert Pesendorfer et Alfred Reiter, et dans celui de Papagena Dénise Beck et Susanne Grosssteiner.

De son côté, le Festspielhaus accueille – comme à son habitude - un ouvrage rare ou une création, et cette année encore, la direction du Festival concilie admirablement originalité et haut niveau artistique avec la première mondiale de Tales from the Vienna Woods, un opéra en trois actes de Heinz-Karl Gruber, basé sur la pièce éponyme du dramaturge austro-hongrois Odön von Horvath, qui est une satire sur la petite bourgeoisie autrichienne pendant l'entre-deux guerre. Le spectacle, coproduit avec le Theater an Der Wien, sera dirigé par le compositeur, et réunira des chanteurs tels qu'Eva Liebau, Jörg Schneider, Anja Silja, Angelika Kirschlager ou encore David Pittman-Jennings.

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