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Laurent Vilarem

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France

Chroniqueur depuis le 26 mai 2016

Toutes ses chroniques .80

Kopernikus au Théâtre de la Ville : la douce agonie de Claude...

Laurent Vilarem

Assisterait-on cette saison au retour des grands idéaux en musique ? Après le triomphe de Donnerstag aus Licht à l’Opéra Comique, le Festival d’Automne proposait un autre monument New Age des années 1970, Kopernikus par le meilleur élève de Stockhausen : Claude Vivier. Pour ceux et celles qui connaîtraient mal sa musique, le Québécois est l’un des mythes de la deuxième moitié du...


A Amsterdam, le triomphe d'Evelyn Herlitzius dans Jenufa

Laurent Vilarem

Depuis ses créations au Festival d’Aix-en Provence, notamment Written on skin et Pelléas et Mélisande, les spectacles de Katie Mitchell sont scrutés et attendus par le public. A l’Opéra National Néerlandais d’Amsterdam, la metteure en scène britannique réussit une production de Jenůfa intense et inspirée, mais ne parvient pas (les janáčekistes regretteront cette opinion personnelle) à masquer les...


A l’Opéra de Rouen, Madame Butterfly en jeune fille normande

Laurent Vilarem

Etrange spectacle que cette Madame Butterfly mise en scène par Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil. Il s’agit, pour reprendre l’expression consacrée, d’une proposition effectuée en grande partie contre la musique de Puccini, mais à l’étrange pouvoir de séduction. Madame Butterfly, Opéra de Rouen (2018) Camille Schnoor (Cio-Cio San), Opéra de Rouen (2018) Effets de pittoresque, abus de...


Les Trois Sœurs d’Eötvös à Francfort : l’évidence du chef d’œuvre

Laurent Vilarem

Créé à Lyon en 1998, Trois Soeurs de Peter Eötvös est l’opéra contemporain qui a connu le plus de nouvelles productions. A Francfort, l’admirable mise en scène de Dorothea Kirschbaum confirme le statut de chef d’œuvre d’un ouvrage qui apparaît désormais comme un incontournable du répertoire du XXe siècle. Premier élément de cette éclatante réussite : le...


L’inoubliable trip Lost Highway d’Olga Neuwirth à l’Opéra de F...

Laurent Vilarem

L’opéra Lost Highway pose d’emblée la question de l’adaptation à un modèle. Faut-il avoir vu le film de David Lynch (1997) pour apprécier l’ouvrage d’Olga Neuwirth ? Les lyricomanes n’ont pourtant pas besoin de lire Alexandre Dumas Fils pour La Traviata ni Victorien Sardou pour Tosca. Aussi, on entre dans l’Opéra de Francfort vierge de toute information pour assister à un...