Chroniques liées à Speranza Scappucci

Lawrence Brownlee et Zuzana Markova enflamment Liège dans Les ...

Emmanuel Andrieu

Concernant Les Puritains, on pourrait commencer par retenir trois choses. C’est le dernier opéra d’un Vincenzo Bellini à la destinée mozartienne : il meurt à trente-quatre ans, en 1835. C’est un ouvrage célèbre et célébré pour la virtuosité qu’il exige de son quatuor d’interprètes. Enfin, si son titre renvoie au conflit qui oppose - au XVIIe siècle en Angleterre - les...


Stefano Mazzonis Di Prafalera signe une nouvelle production de...

Emmanuel Andrieu

Alors qu’il vient tout juste de signer une mise en scène alla Zeffirelli à Lausanne (cf : Anna Bolena de Donizetti), c’est une (nouvelle) production plus sage (visuellement parlant) que Stefano Mazzonis Di Pralafera propose cette fois dans son fief de l’Opéra Royal de Wallonie, alors même que le titre retenu - Aïda de Giuseppe Verdi - est peut-être l’ouvrage lyrique qui se prête le plus à la surcharge...


Speranza Scappucci sublime le Requiem de Verdi à l'Opéra Royal...

Emmanuel Andrieu

Entre deux représentations d’Il Matrimonio segreto de Cimarosa (nous avons assisté à l’une d’elles), l’Opéra Royal de Wallonie programmait la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi, dirigée par la nouvelle (et tellement talentueuse !) directrice musicale de la maison : Speranza Scappucci. L’ouvrage est réputé pour être fétiche à tout(e) chef(fe) italien(ne), un morceau du patrimoine national...


Speranza Scappucci exalte Carmen à l'Opéra Royal de Wallonie

Emmanuel Andrieu

C’est une Carmen dans sa version avec dialogues parlés qu’a retenu l’Opéra Royal de Wallonie, et le fait est suffisamment rare pour qu’il soit évoqué ici. Pour la proposition scénique, Stefano Mazzonis Di Pralafera est allé chercher le metteur en scène allemand Henning Brockhaus qui transpose l’histoire de la gitane dans l’univers du cirque : c’est ainsi à dos d’éléphant...


Anna Pirozzi, captivante Manon Lescaut à l'Opéra Royal de Wall...

Emmanuel Andrieu

Est-ce parce qu’on lui reproche son manque d’unité stylistique et la disparité de ses sources d’inspiration que l’on ne monte que rarement (hors l’Italie) la Manon Lescaut de Giacomo Puccini ? Ou est-ce parce que l’œuvre de Massenet lui fait toujours écran ? Toujours est-il qu’à la scène, elle « sonne » véritablement comme un drame de l’auteur de Bohème et Butterfly et que ses...