Chroniques liées à Giacomo Sagripanti

Madame Butterfly à l’Opéra Bastille : une reprise mitigée

Thibault Vicq

Est-ce qu’on est vieux à 26 ans ? Oui, quand on croit en avoir 18 et qu’on se retrouve nez à nez avec des adolescents en boîte de nuit. La question est plus épineuse dans le cas d’une production lyrique. Celle de Madame Butterfly, par Robert Wilson à l’Opéra national de Paris, date en effet de 1993. Le langage visuel du metteur en scène brillait par sa nouveauté dans ses créations des années...


Lucrezia Borgia sublimée par Annick Massis au Théâtre du Capitole

Emmanuel Andrieu

Le Théâtre du Capitole, fidèle à Gaetano Donizetti, ose cette saison sa rare Lucrezia Borgia, un titre qui est tout sauf une œuvre aisée ; l’excellence vocale peut seule donner cohérence et relief au drame de Victor Hugo revu par Felice Romani. Un pari relevé (et gagné) par Christophe Ghristi grâce à un sans faute pour le choix des voix. Pour ce qui est de la mise en scène, il est allé chercher la...


Vittorio Grigolo et Lisette Oropesa triomphent dans L'Élixir d...

Thibault Vicq

Il y a des productions qui viennent, et le temps passant, peinent à vieillir. L’Opéra national de Paris choisit incontestablement bien ses reprises. Et les mises en scène de Laurent Pelly reproposées par la maison se savourent avec autant de plaisir que par le passé. Après l’euphorisant diptyque L’Heure espagnole / Gianni Schicchi avant l’été, c’est l’Elixir d’amour qui ressort du...


La Traviata à l'Opéra de Paris : Aleksandra superba !

Alain Duault

Quarante-huit heure après la mort de Montserrat Caballé, on pouvait avoir le sentiment qu’Aleksandra Kurzak reprenait le flambeau ! Non que la soprano polonaise imite en rien la grande diva espagnole mais, comme cette dernière, elle possède cette couleur si caractéristique, ce timbre à la fois charnu et clair, ce cristal vocal – qui a fait merveille dès un E strano aux aigus naturels, jamais appuyés, évidents...


Ricciardo e Zoraide au Festival Rossini de Pesaro : des stars ...

La Rédaction

Ricciardo e Zoraide fait partie de ces nombreuses œuvres oubliées composées par Gioacchino Rossini, dont on commémore cette année les 150 ans de la disparition et qui, comme chaque année, est honoré par le Festival Rossini donné dans sa ville natale de Pesaro. En 1818, Ricciardo e Zoraide était créé au Teatro San Carlo de Naples et le festival de Pesaro invite cet été à (re)découvrir...