Chroniques liées à Giacomo Sagripanti

Le point de vue d’Alain Duault : Un Rigoletto au bonheur du ch...

Alain Duault

Il n’est pas inutile de reprendre des spectacles et, après Le Vaisseau fantôme très classique, ce Rigoletto qui l’est beaucoup moins continue d’ouvrir des perspectives, fussent-elles inabouties. Quand en 2016 on a découvert la mise en scène de Claus Guth, on a été frappé par plusieurs éléments théâtralement forts, qu’on retrouve là, en premier lieu la présence, dès...


Moïse et Pharaon à Pesaro : la musique par sublime KO

Thibault Vicq

On ne peut pas se réjouir uniquement au fait d’assister à un ouvrage aussi rare que Moïse et Pharaon ou le passage de la mer morte, tant ce chef-d’œuvre exige la crème de la crème de la distribution vocale, du chœur (extrêmement sollicité), et peut-être même encore davantage de la direction d’orchestre. L’écriture de ces quatre actes ne sonne pas juste du fait de la jouer ou de la battre...


Madame Butterfly à l’Opéra Bastille : une reprise mitigée

Thibault Vicq

Est-ce qu’on est vieux à 26 ans ? Oui, quand on croit en avoir 18 et qu’on se retrouve nez à nez avec des adolescents en boîte de nuit. La question est plus épineuse dans le cas d’une production lyrique. Celle de Madame Butterfly, par Robert Wilson à l’Opéra national de Paris, date en effet de 1993. Le langage visuel du metteur en scène brillait par sa nouveauté dans ses créations des années...


Lucrezia Borgia sublimée par Annick Massis au Théâtre du Capitole

Emmanuel Andrieu

Le Théâtre du Capitole, fidèle à Gaetano Donizetti, ose cette saison sa rare Lucrezia Borgia, un titre qui est tout sauf une œuvre aisée ; l’excellence vocale peut seule donner cohérence et relief au drame de Victor Hugo revu par Felice Romani. Un pari relevé (et gagné) par Christophe Ghristi grâce à un sans faute pour le choix des voix. Pour ce qui est de la mise en scène, il est allé chercher la...


Vittorio Grigolo et Lisette Oropesa triomphent dans L'Élixir d...

Thibault Vicq

Il y a des productions qui viennent, et le temps passant, peinent à vieillir. L’Opéra national de Paris choisit incontestablement bien ses reprises. Et les mises en scène de Laurent Pelly reproposées par la maison se savourent avec autant de plaisir que par le passé. Après l’euphorisant diptyque L’Heure espagnole / Gianni Schicchi avant l’été, c’est l’Elixir d’amour qui ressort du...