Monsieur Choufleuri restera chez lui ...

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Jacques Offenbach
  • Librettiste:Monsieur de Saint-Rémy
  • Date de création:1861
  • Lieu de création:France
  • Langue originale:Français
  • Maison d'opéra de la production originale:Théâtre des Bouffes-Parisiens

Description de l'Œuvre

Description

Monsieur Choufleuri restera chez lui le... est une opérette bouffe en un acte construite autour de trois personnages récurrents dans « l’opera buffa » : le père autoritaire, la fille et le prétendant. C’est le duc de Morny (1811-1865), demi-frère de l’Empereur Napoléon III et protecteur d’Offenbach, qui a écrit le livret de ce petit ouvrage sous le pseudonyme de « M. de Saint-Rémy ». Cette farce se moque de la bourgeoisie qui cherche à imiter la haute société où l’on convie de grands artistes pour des concerts privés. Le duc a bénéficié de la collaboration de Crémieux et Halévy pour peaufiner son texte, et Jacques Offenbach (1819-1880) a composé une de ces partitions étincelantes dont il a le secret. Monsieur Choufleuri a été créé avec succès, en présence de l’Empereur, lors d’une soirée musicale donnée par Morny le 31 mai 1861 au Palais-Bourbon. L’opérette a ensuite été donnée aux Bouffes-Parisiens le 14 septembre, puis elle a connu de nombreuses reprises à travers le monde.

Offenbach (1819-1880) se livre à un pastiche des plus étincelants dont certaines pages pourraient figurer dans un ouvrage de Donizetti ! Le comique naît du contraste entre une situation et des propos d’une irrésistible drôlerie, qu’accompagne une musique d’une indéniable beauté. Le raffinement et le charme de l’écriture se mêlent au piquant et à la virtuosité comique. L’air d’entrée d’Ernestine mérite une mention spéciale comme le boléro des deux amants, et surtout le fameux trio « italien » sur lequel Monsieur Choufleuri se referme en une sorte d’apothéose loufoque : « Bellini, patati, Halévy, patata, Auberi (…) Wagnerini, quel doulour, quel malhour, mio padre ! ». C’est une étourdissante parodie menée avec brio dans un italien de fantaisie, mêlant avec une pointe de folie, noms de compositeurs et lieux parisiens italianisés comme « Batignollas » ou « Montmartro » !

Résumé

Monsieur Choufleuri décide d’organiser chez lui une soirée musicale. Ce respectable rentier estime que « protéger les arts quand on n’y comprend rien, c’est sublime ! ». Tout a donc été préparé avec le plus grand soin afin de recevoir fastueusement une assemblée triée sur le volet pour écouter la Sontag, Tamburini et Rubini, les trois stars du Théâtre-Italien. C’est un peu comme si aujourd’hui, un descendant de Monsieur Choufleuri voulait avoir chez lui Cecilia Bartoli, Bryn Terfel et Roberto Alagna ! Hélas, les trois chanteurs sont tous les trois « subitement indisposés » ! Ernestine, la fille de Choufleuri, a une idée lumineuse pour sauver la réception. Son père n’a qu’à se faire passer pour Tamburini, tandis qu’elle sera la Sontag, et que son fiancé, le compositeur désargenté Chrysodule Babylas, sera Rubini. Pour parler italien, il suffira de rajouter no au masculin et na au féminin… Le concert commence et les deux amoureux vont profiter de la supercherie pour piéger Choufleuri qu’ils vont contraindre à accepter leur mariage avec une dot confortable. 

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