Festival d'Ambronay 2023
Du 15 septembre 2023 au 8 octobre 2023

Xl_ambronay_2023 © Festival d'Ambronay

Pour cette édition 2023 qui se tient du 15 septembre au 8 octobre, le Festival d’Ambronay célèbre « les générations de musiciennes et de musiciens qui jouent, improvisent, créent, s’ouvrent à d’autres arts et au monde, vont à la rencontre des personnes. Ils imaginent des lendemains apaisés, pour le plus grand plaisir des générations de festivaliers ». Plusieurs Générations Ambronay se côtoient ainsi tout au long de ces quatre semaines de festivité, notamment marquées par la naissance d’un nouvel ensemble, L’Assemblée, de Marie Van Rhijn. Une belle façon de rappeler que le festival de musiques anciennes est aussi « le catalyseur d’un foisonnement d’activités » qui a notamment vu la création du Centre culturel de rencontres, dont on fête les 20 ans à la fin de l’année.

Parmi les très nombreux concerts et la multitude de rencontres, citons la Passion selon saint Jean de Bach servie par l’Ensemble Les Surprises sous la direction de Louis-Noël Bestion de Camboulas dès le 16 septembre, avant que Pierre-Louis Rétat ne dirige le chœur Avis aux Amateurs et ne fasse résonner « la musique sacrée du monde » le lendemain.

Le deuxième weekend permet d’entendre « l’un des exemples les plus marquants du succès d’EEEMERGING+ et de l’accompagnement des jeunes artistes à Ambronay », à savoir Cantoría, qui présente des Ensaladas de Mateo Flecha el Viejo. Puis Leonardo García Alarcón est à la tête de Cappella Mediterranea et du Chœur de Chambre de Namur pour Il Dono della Vita eterna, oratorio al santo sepolcro d’Antonio Draghi. Dans ce Sepolcro (« oratorio typiquement viennois mettant en scène le combat entre les forces du Ciel et de la Terre pour le salut de l’humanité »), la scène réunit Mariana Flores, Victor Sicard, Raphaël Hardmeyer, Alejandro Meerapfel et Fabio Trümpy. Le lendemain, c’est au tour d’un autre grand ensemble de prendre place à Ambronay : Les Arts Florissants, sous la direction de Paul Agnew, présentent la Messe à 5 voix et d’autres œuvres sacrées de William Byrd. Paul Agnew est vocalement rejoint pour l’occasion par Miriam Allan, Mélodie Ruvio, Sean Clayton et Edward Grint. Le sopraniste Bruno de Sá est également de retour à Ambronay pour un récital baroque, en compagnie de l’Ensemble 1700 le 23 septembre, tandis que le lendemain, Les Itinérantes proposent un tour du monde musical a cappella en 16 langues.

Le weekend suivant est lui aussi riche, avec tout d’abord Télémaque de Destouches que Les Ombres proposent. Isabelle Druet incarne Calypso, Antonin Rondepierre, Télémaque, et Emmanuelle de Negri l’Amour, Cléone ainsi qu’une prêtresse. Le samedi, Marielou Jacquard, Cyril Auvity et Thierry Cartier invitent à percer les « Mystères sacrés », un ensemble de motets inédits de Monsieur Astier, Doyen de Bondésir, ainsi que des motets de Marc-Antoine Charpentier, Louis-Nicolas Blondel, Henry Dumont, Pierre Robert, Sébastien de Brossard, ou encore Pierre-César Abeille. Un rendez-vous qui marque par ailleurs la naissance de l’ensemble L’Assemblée, dirigé par Marie van Rhijn. Quelques heures plus tard, Patricia Petibon est accompagnée par l’ensemble Amarillis pour un récital dans lequel elle évoque, avec Héloïse Gaillard, les destins croisées de trois reines emblématiques : Agrippine la jeune, Mary d’Angleterre et Aliénor d’Aquitaine. Le destin de cette dernière est mis en musique par Thierry Escaich sur un poème d’Olivier Py, une œuvre co-commandée par le CCR d’Ambronay.

Enfin, le dernier weekend n’est pas des moindre. Dès le vendredi soir, le Requiem de Mozart résonne sous la baguette de Julien Chauvin, à la tête du Concert de la Loge, accompagnée par le chœur de chambre de Namur, Julia Lezhneva, Eva Zaïcik, Mauro Peter et Nahuel di Pierro. Puis, avant que Théotime Langlois de Swarte et Le Consort ne viennent clore le weekend avec Les Quatre Saisons de Vivaldi, Stéphanie d’Oustrac et Le Poème Harmonique nous invitent à la rencontre de « Mon amant de Saint-Jean », « un récital où l’atmosphère des chansons des Années Folles insuffle sa douce folie à la musique ancienne, dans une connivence alimentée par le sens de la proximité, de l’intime, où priment l’émotion de la voix seule et la poésie des textes ».

Comme chaque année, de nombreux autres rendez-vous attendent les spectateurs : concerts divers et variés, mais aussi clefs d’écoute, scènes amateurs, afters, ateliers, ou encore visites permettent de profiter davantage d’un festival aux multiples facettes où tous, petits et grands, peuvent trouver leur plaisir.

Plus d’informations sont disponibles sur le site officiel du festival.

Elodie Martinez

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