Chroniques liées à Boris Godunov

Boris Godounov, contrat honoré à l’Opéra national du Capitole

Thibault Vicq

Sur scène, la version initiale de Boris Godounov en sept scènes (1869) de Modeste Moussorgski est un peu comme un dossier composite de pièces justificatives qu’on donne à l’administration : la recevabilité n’en est jamais garantie. La chute du tsar Boris (qui a fait assassiner les bonnes personnes pour accéder au trône) et l’ascension de Dimitri (qui a su se faire passer pour le bénéficiaire de...


Le point de vue d’Alain Duault : Boris à la Scala : un homme f...

Alain Duault

Les absurdes polémiques lancées contre la Scala n’ont pas eu raison de son directeur Dominique Meyer (qui avait commandé cette production il y a trois ans) et c’est tant mieux : bien évidemment, monter ce Boris Godounov, qui demeure un des quatre ou cinq plus grands chefs-d’œuvre du répertoire lyrique, n’a rien d’une quelconque allégeance au tsar d’aujourd’hui et il faut être bien ignorant de ce...


Un Boris Godounov "actualisé" à l'Opéra des Nations de Genève

Emmanuel Andrieu

Petit à petit, la version originale (qui n’est pas celle de la création scénique de l’ouvrage en 1872) de Boris Godounov, dite « version de 1869 », est en train de s’imposer sur les scènes internationales. On s’en réjouit, d’autant que sans supplanter le Boris traditionnel et populaire (orchestré ou non par Rimsky-Korsakov), l’œuvre initiale de Modest Petrovich Moussorgski s’affirme comme...


Un Boris Godounov intime à l’Opéra Bastille

Laurent Vilarem

Après de spectaculaires Damnés au Festival d’Avignon, Ivo van Hove promettait une lecture flamboyante de Boris Godunov, le tsar de toutes les Russies de Moussorgski. Or, et c’est une surprise, le metteur en scène flamand propose dans le vaisseau de l’Opéra Bastille une vision sombre et intime, qui s’appuie sur la première version de l’ouvrage de 1869. Boris Godunov © Agathe Poupeney / OnP Le spectacle...


Un plateau vocal d'exception pour Boris Godounov à l'Opéra de ...

Emmanuel Andrieu

S’il est un opéra où l’on se trouve devant la difficulté de faire un choix entre le nombre de versions existantes, c’est bien Boris Godounov, le chef d’œuvre de Modest Moussorgsky. L’Opéra de Marseille a retenu la version primitive de 1869 en sept tableaux, dans une production qu’avait signée Petrika Ionesco pour l’Opéra Royal de Wallonie il y a quelques années. La meilleure solution,...