Chroniques liées à Daniel Barenboim

Streaming : Tcherniakov passe à côté de La Fiancée du Tsar (de...

Emmanuel Andrieu

La Fiancée du Tsar de Nikolaï Rimski-Korsakov est rarement donnée à l’affiche, hors de Russie tout au moins. C’est donc avec un réel intérêt que nous avons visionné le spectacle monté par Dmitri Tcherniakov pour la Staatsoper Berlin en 2013, que la célèbre maison allemande a eu la bonne idée d’offrir aux mélomanes du monde entier en le diffusant sur son site Internet en ce mercredi 8...


La Médée de Sonya Yoncheva à l'Unter den Linden de Berlin

Alain Duault

Il est des événements qu’on regrette d’avoir manqués. Il en est d’autres qu’on est heureux d’avoir vécus. C’est le cas de cette prise du rôle de Médée par l’immense Sonya Yoncheva. A 36 ans, la soprano d’origine bulgare est au sommet de ses moyens vocaux et dramatiques et elle a suscité à la Staatsoper de Berlin un triomphe auquel cette salle au public policé n’est...


Parsifal à la Staatsoper de Berlin : le temps de l'innocence ...

Laurent Vilarem

Un Parsifal sans croix ni Christ : c'est le pari que tente (et rate malheureusement) le metteur en scène russe Dmitri Tcherniakov. Parsifal - Staatsoper Berlin Parsifal - Staatsoper Berlin L'occasion était prestigieuse. Reprise de 2015, ce Parsifal faisait l'ouverture des FestTage emmenés par Daniel Barenboim, le directeur musical du Staatsoper de Berlin. Les places étaient chères (de 110 à 260 euros !) et la mise en...


Le terrible humanisme de Daniel Barenboim – Fidelio de Beethov...

Laurent Vilarem

On s’attendait à un spectacle d’exception. Le choix symbolique tout d’abord pour la première, le 3 octobre jour de la réunification allemande. Les retrouvailles ensuite de deux géants de la scène musicale berlinoise, Harry Kupfer à la mise en scène et Daniel Barenboim à la direction musicale. Et puis, l’opéra lui-même, Fidelio, apologie de la libération et de la fidélité,...


Fidelio de Beethoven à la Scala de Milan : un chef et une chan...

Alain Duault

L’ouverture de saison de la Scala, chaque 7 décembre, est toujours un événement mais celle de cette année prend une résonance particulière en ce qu’elle marque les adieux de Daniel Barenboim à ce théâtre auquel il a beaucoup donné. Et, d’emblée, on peut saluer sa performance : sa direction, ample, puissante, tendue sans éclats superflus, résume parfaitement l’esprit de...