Chroniques liées à Christophe Rousset

A Liège, Emilio Sagi signe de (trop ?) classiques Noces de Figaro

Emmanuel Andrieu

Confiée au metteur en scène espagnol Emilio Sagi – dont nous gardons un bon souvenir de sa Dona Francisquita (Vives) et de son Turco in Italia (Rossini) au Théâtre du Capitole –, cette nouvelle production des Noces de Figaro à l’Opéra Royal de Wallonie se présente sous un jour des plus classiques, et ne prétend pas révolutionner notre approche de Mozart et du XVIIIe siècle. Ses qualités...


Christophe Rousset fait redécouvrir Orphée et Eurydice à Toulouse

Elodie Martinez

Le Théâtre du Capitole donnait récemment Orphée et Eurydice de Glück, dans sa version française pour ténor de 1774. Nous ne reviendrons pas sur les différentes versions existantes de l'oeuvre, déjà esquissées par nos collègues lors de la dernière production donnée à Avignon ou encore dans notre dossier portant sur l’oeuvre. Le choix s’est ici porté sur une version de...


Chronique d’album : Alceste par Christophe Rousset et Les Tale...

Elodie Martinez

Vendredi dernier sortait chez Aparté un nouvel enregistrement de la tragédie en musique de Lully, Alceste, sous la direction de Christophe Rousset. Accompagné par son ensemble Les Talens Lyriques, le Chœur de Chambre de Namur et les solistes sur lesquels nous reviendrons plus loin, il nous livre un coffret de deux albums (de 80 et 70 minutes) qui s’inscrit dans un projet plus global poursuivi depuis plusieurs années autour de l’exploration...


La Calisto à l'Opéra national du Rhin : le retour en force de ...

Emmanuel Andrieu

Après Eliogabalo au Palais Garnier en début de saison, Il Giasone à l’Opéra des Nations de Genève en février dernier, et avant Erismena en juillet prochain au festival d’Aix-en-Provence, le moins que l’on puisse dire est que Francesco Cavalli a le vent en poupe ces derniers temps, comme en témoigne également une nouvelle production de La Calisto, actuellement à l’affiche de l’Opéra national...


Alcina au Palais Garnier

Emmanuel Andrieu

Etrénnée in loco en 1999 - reprise deux fois ensuite -, la production de l'Alcina de Haendel signée par le metteur en scène canadien Robert Carsen est toujours un régal pour les yeux. On retrouve ainsi avec le même bonheur le sobre décor classicisant (et les beaux costumes) de Tobias Hoheisel, magnifié par les superbes éclairages de Jean Kalman. Carsen transpose et modernise le livret, et la partition de Haendel transcende...