Chroniques liées à Sabina Puértolas

Rafael Villalobos complexifie à outrance Orlando de Haendel au...

Emmanuel Andrieu

Enfant terrible de la scène espagnole, le jeune Rafael R. Villalobos officie cette fois dans son pays – après sa déroutante Tosca bruxelloise en juin dernier –, au prestigieux Festival Castell Peralada, où Oriol Aguilà l’a invité à monter Orlando de Georg Friedrich Haendel. Avec cette fois une extraordinaire économie de moyens (une table, une machine à écrire et des livres !), avouons que nous...


Le Théâtre du Capitole finit sa saison en beauté avec une enth...

Emmanuel Andrieu

Salle comble et accueil enthousiaste pour la reprise – en clôture de saison – de cette Clémence de Titus de Wolfgang Amadeus Mozart, dans une production signée par David McVicar, créée en juillet 2011 au Festival d’Aix-en-Provence, et déjà présentée in loco au Théâtre du Capitole il y a quatre ans, la maison occitane ayant coproduit le spectacle. Le cadre conçu par l’homme de...


Un Turco in Italia vivifiant au Théâtre du Capitole

Emmanuel Andrieu

Après l’Opéra de Dijon, la saison passée, c’est le Théâtre du Capitole de Toulouse qui propose une nouvelle production (en partenariat avec les opéras de Santiago du Chili et d’Oviedo) du (malgré tout) rare Turc en Italie de Gioacchino Rossini. C’est en 1814 que le Cygne de Pesaro compose l’ouvrage pour La Scala de Milan, soit un an après L’Italienne à Alger et, démarqué dans une...


Cosi fan tutte à Londres : ainsi font les Anglais

Albina Belabiod

Premiers accords de l’ouverture, le lourd rideau de velours rouge de la Royal Opera House laisse passer six personnages issus d’une représentation en costumes d’époque d’un Cosi fan tutte qui viendrait de s’achever. Sous les rires du public, les chanteurs viennent saluer, imitent les révérences grandiloquentes, et autres mains sur le cœur faussement humbles de nos divas et divos favoris. Le ton est donné, dans la...


Olivier Py fait revivre La Juive à l’Opéra de Lyon

Albina Belabiod

On pourrait lui reprocher d’en faire trop. Trop de noir, trop de mouvement, trop de souffre, trop de symboles, trop de messages politiques… De trop faire du Olivier Py, en somme. Mais ce serait nier la redoutable efficacité de cette esthétique du mouvement et de l’outrenoir que le metteur en scène et son acolyte décorateur Pierre-André Weitz développent de production en production, depuis leurs débuts à...