Chroniques liées à Nicola Alaimo

L'Opéra de Monte-Carlo clôt sa saison avec les rares Masnadier...

Emmanuel Andrieu

Parmi les opéras peu joués de Giuseppe Verdi - après Stiffelio en 2014, Ernani en 2015 ou Attila en 2016 -, l’Opéra de Monte-Carlo a choisi I Masnadieri (Les Brigands), un ouvrage particulièrement difficile à monter, en raison de son absence de dramaturgie. Beaucoup de livrets mis en musique par le Chantre de Busseto font se dresser les cheveux sur la tête (quand on prend la peine de les lire…), mais la plupart,...


Cecilia Bartoli, étoile de la légendaire production de La Cene...

Emmanuel Andrieu

Pour ouvrir sa nouvelle saison, l’Opéra de Monte-Carlo est allé chercher la légendaire production de La Cenerentola de Rossini imaginée par Jean-Pierre Ponnelle pour La Scala de Milan en 1973, reprise ensuite à Munich, puis un peu partout en Europe, dont un dernier tour par l’Opéra de Paris en décembre 2011, représentations auxquelles notre confrère Alain Duault avait pu assister et dire tout le bien...


Il Trovatore cloture brillament la saison de l'Opéra de Monte-...

Emmanuel Andrieu

Si l’on en croit la célèbre formule (attribuée selon les sources... à Enrico Caruso ou Arturo Toscanini !), il faudrait, pour réussir Il Trovatore, disposer des « quatre meilleurs chanteurs du monde ». Des meilleurs ? peut-être pas, mais à coup sûr de chanteurs d’exception, capables de répondre aux exigences d’une partition d’un romantisme exacerbé, à travers laquelle Giuseppe...


David Hermann signe un Simon Boccanegra d'une bouleversante hu...

Emmanuel Andrieu

Après son iconoclaste Flûte enchantée le mois dernier in loco, nous n’attendions certes pas de la part du metteur en scène allemand David Hermann une vision traditionnelle de Simon Boccanegra, à nos yeux le plus bel ouvrage de Giuseppe Verdi. Brouillant les pistes, mélangeant les registres et les repères spatio-temporels, rien n’indique que nous sommes à Gênes, ni même que nous assistons à l’un...


Falstaff à l'Opéra de Marseille

Emmanuel Andrieu

Que faut-il pour réussir une représentation de Falstaff ? La réponse ne fait pas de doute: un chef, des chanteurs et une mise en scène. Certes, cela vaut pour tout opéra mais, ici plus qu'ailleurs, la parfaite symbiose entre les trois est indispensable. C'est une question d'esprit, de rythme, d'équilibre et, tout simplement, de respect envers Giuseppe Verdi et son librettiste Arrigo Boito. Pour son spectacle de clôture de...