Chroniques liées à Ante Jerkunica

À la Monnaie, une Walkyrie en tableaux semi-vivants

Thibault Vicq

Après leur Or du Rhin pluriel de l’automne dernier, Romeo Castellucci et Alain Altinoglu étaient attendus au tournant à la Monnaie de Bruxelles pour la première journée de la Tétralogie (toujours en coproduction avec le Gran Teatre del Liceu). L’un et l’autre ont quelque peu modifié leur approche sur La Walkyrie, où minimalisme et gigantisme continuent toutefois à évoluer main dans la main. Le...


Catharsis catastrophe pour Parsifal à l’Opéra national du Rhin

Thibault Vicq

Depuis le début des années 2000, les internets se délectent des défis les plus dangereux (le jeu du foulard, le train surfing) ou les plus potaches (l’ice bucket challenge), affligeants dans la plupart des cas, en choisissant de les relater avec un titre accrocheur qui générera de nombreux clics. En se rendant à l’Opéra national du Rhin en cette fin janvier, on ne s’attendait pas à un Parsifal challenge pour...


Dmitri Tcherniakov dramatise Le Conte du Tsar Saltan de Rimski...

Emmanuel Andrieu

Même si c’est plus fort que lui - et qu’il ne peut pas s’empêcher d’assombrir le propos (comme il l’avait déjà fait avec Kitège au Liceu de Barcelone en 2014) -, Dmitri Tcherniakov émerveille néanmoins à nouveau dans un ouvrage de Nikolaï Rimski-Korsakov, cette fois avec Le Conte du Tsar Saltan (livret de Vladimir Bielski d’après un poème de Pouchkine) au Théâtre...


Clémentine Margaine est la Favorite de la fin de saison du Liceu

Xavier Pujol

Le Liceu de Barcelone achève sa saison avec une surprenante reprise de sa propre production de la version originale française de la Favorite de Donizetti (en coproduction avec le Teatro Real de Madrid). L’œuvre a été très populaire au Liceu au cours des XIXème et XXème siècles, affichant plus de 200 représentations dans sa version italienne de 1842, alors que seules dix d’entre elles adaptent la version...


Doublé bartokien (gagnant) au Théâtre Royal de la Monnaie

Emmanuel Andrieu

C’est une riche idée qu’a eu le Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles de coupler, dans une soirée Bela Bartok, Le Château de Barbe-Bleue (écrit en 1911) et Le Mandarin merveilleux (créé en 1926). Aussi éloigné soit-il dans le temps par rapport à l’opéra de jeunesse du compositeur hongrois, ce ballet n’en incarne pas moins une sensibilisation aiguë à un univers sonore...