Chroniques liées à La Scala de Milan

Le point de vue d’Alain Duault : Don Carlo à la Scala, une per...

Alain Duault

Magnifique opéra aux vastes dimensions et au lyrisme superlatif, c’est sans doute le sommet de l’œuvre de Verdi et de l’opéra italien. Pourtant, commande de l’Opéra de Paris, ce Don Carlo a d’abord été Don Carlos, un opéra en français que, de nos jours, plusieurs reconstitutions ont tenté de faire revivre pour respecter la version originale en cinq actes. Mais, au risque d’être...


Le point de vue d’Alain Duault : Jonas Kaufmann, Sonya Yonchev...

Alain Duault

Andrea Chenier, le chef-d’œuvre d’Umberto Giordano, est un des opéras caractéristiques du « vérisme », ce mouvement qui, à la fin du XIXème siècle, de Mascagni (Cavalleria Rusticana) à Leoncavallo (Paillasses), Cilea (Adrienne Lecouvreur) ou Puccini (Tosca), a voulu transposer dans la musique le naturalisme d’écrivains comme Zola en France ou Giovanni Verga en Italie. Mais on ne...


Le point de vue d’Alain Duault : Boris à la Scala : un homme f...

Alain Duault

Les absurdes polémiques lancées contre la Scala n’ont pas eu raison de son directeur Dominique Meyer (qui avait commandé cette production il y a trois ans) et c’est tant mieux : bien évidemment, monter ce Boris Godounov, qui demeure un des quatre ou cinq plus grands chefs-d’œuvre du répertoire lyrique, n’a rien d’une quelconque allégeance au tsar d’aujourd’hui et il faut être bien ignorant de ce...


Sonya Yoncheva, Roberto Alagna et Marco Armiliato, trio de cho...

Thibault Vicq

Pour beaucoup de lyricomanes, le nom d’Umberto Giordano est associé d’emblée à Andrea Chénier (1896), titre qui fait de l’ombre à d’autres de ses œuvres peut-être même plus réussies, comme Fedora (de deux ans la cadette de Chénier) et dont notre collègue Emmanuel Andrieu racontait en avril dernier les tenants et aboutissants lors de représentations à l’Oper Frankfurt....


Le naufrage de La Gioconda au Teatro alla Scala

Thibault Vicq

Tout naufrage suscite avec lui son lot d’incompréhensions. Dans le film Titanic de James Cameron, nous ignorons pourquoi Jack ne rejoint pas Rose sur la planchette, qui accueille pourtant de la place pour deux. Dans le cas de cette nouvelle Gioconda au Teatro alla Scala, nous nous interrogeons sur la distribution insuffisante, la mise en scène inexistante, la direction musicale dépassée et le niveau déclinant de l’orchestre, pour une...