Plácido Domingo en Finale

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L'actualité sportive est évidemment largement dominée actuellement par la Coupe du monde de football qui réunit actuellement les ténors de la discipline au Brésil. Un événement aux antipodes de l'art lyrique ? Pas si sûr.
Ce vendredi 11 juillet, Plácido Domingo participera pour la sixième fois au concert de la finale de la Coupe du monde de football. Il sera accompagné du pianiste chinois Lang Lang et de la soprano portoricaine Ana María Martínez, aux côtés de l’Orquestra Sinfônica Brasileira dirigé par le célèbre chef d’orchestre américain Eugene Kohn. Le concert aura lieu à l’Arena HSBC de Rio de Janeiro.

Plácido Domingo est un amateur de football de longue date : à l’occasion d’une récente interview à Rio pour l’Associated Press, il confie notamment que, jeune homme, il occupait la position de goal, et va jusqu’à se remémorer son changement de position pour un poste d’attaquant, dû à un doigt cassé. « Mais je n’étais pas si bon… » dit-il en montrant son index courbé qu’il appelle lui-même « un souvenir de [s]es années foot ».
Il n’a néanmoins jamais manqué une seule finale de coupe du monde depuis 1970 (excepté celle de 1978 qui opposait l’Argentine et les Pays-Bas), allant jusqu’à faire l’aller-retour à Johannesburg en Afrique du Sud au beau milieu des représentations de Simon Boccanegra à Covent Garden à Londres en 2010, année victorieuse pour son équipe natale.
Son équipe favorite est bien évidemment le Real de Madrid (sa ville natale), dont les couleurs son fièrement portées par la coque de son smartphone.

Sa première association à une coupe du monde remonte à 1982, organisée alors en Espagne où il enregistra El Mundial, la chanson officielle de l’évènement.
Il signe sa première participation à un concert de finale en s’associant à Luciano Pavarotti et à Jose Carreras, formant « Les Trois Tenors » à l’occasion du mondial de 1990 à Rome. Ils se produisirent ensuite à Los Angeles en 1994, à Paris en 1998 et à Yokohama au Japon en 2002.  En 2006, il était accompagné à Berlin d’Anna Netrebko et de Rolando Villazon.

« J’ai toujours pensé que la musique et le sport sont deux très bonnes choses que tout le monde peut comprendre sans en connaître les codes. » Une citation du grand ténor hispanique, mise en relief régulièrement au gré des divers évènements sportifs organisés autour du globe, comme par exemple la participation de Jonas Kaufmann à la finale de la Ligue des Champions en 2012 à Munich, où il chantait la nouvelle version de l’hymne de l’UEFA, ou encore son apparition à l’ouverture de la Bundesliga (le championnat de football allemand) en chantant l’hymne national germanique. De même pour Renée Fleming qui interprétait récemment l’hymne national américain à l’occasion du Super Bowl 2014 -- une prestation largement plébiscitée aux Etats-Unis et considérée par certains comme la meilleure interprétation jamais réalisée de The Star-Spangled Banner.

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