Documentaire : Ron Howard rend hommage à Pavarotti: Genius Is Forever

Xl_pavarotti-genius-is-forever2 © DR

En plus d’un demi-siècle de carrière, Ron Howard affiche une filmographie de plusieurs dizaines de titres que ce soit comme acteurs ou réalisateur – parmi lesquels Cocoon, Apollo 13, Un homme d'exception (qui lui vaudra un Oscar) ou l’adaptation du Da Vinci Code, entre autres. Mais Ron Howard réalise aussi des documentaires musicaux : on lui doit Made in America sur les activités du rappeur Jay-Z, puis The Beatles: Eight Days a Week sur les débuts du groupe britannique et le 7 juin prochain, Pavarotti: Genius Is Forever sortira dans les salles américaines, portant cette fois à l’écran la vie du « ténorissimo » Luciano Pavarotti.

Au début des années 1980, Ron Howard (alors principalement acteur et connu pour son rôle de Richie Cunningham dans la série Happy Days) avait eu l’occasion de croiser brièvement Luciano Pavarotti à l’occasion d’un événement médiatique et déjà à l’époque « le charisme tellement évident » du ténor l'avait marqué, au point d'en faire « naturellement la star de la soirée ». Et près de 40 ans plus tard, le réalisateur lui consacre un documentaire : selon Ron Howard, « il était tellement charismatique et il y avait tant d’inspiration en lui, qu'il semble que ça ait touché le public. Le premier objectif du documentaire était de raconter son histoire de sorte qu’elle prenne la forme d’un opéra sur Pavarotti lui-même, en s’appuyant sur les arias qu’il interprétait si brillamment ».

Signé par la même équipe que celle déjà à l’œuvre pour The Beatles: Eight Days a Week en 2016 (Nigel Sinclair, Brian Grazer et Michael Rosenberg aux côtés de Ron Howard), le documentaire explore la vie de Luciano Pavarotti, depuis les jeunes années du ténor et jusqu’à sa mort d’un cancer du pancréas, en passant par ses plus grand succès et ses activités caritatives. Mais au-delà de la figure publique qui reste dans les mémoire, le principal attrait du film repose peut-être davantage sur les documents inédits réunis par Ron Howard, qui a pu s’appuyer sur les archives personnelles de la famille Pavarotti, des séquences originales ou des images d’archives, des extraits de coulisses ou encore des interviews et témoignages des proches du chanteurs – notamment Plácido Domingo et José Carreras, ou Angela Gheorghiu et Bono, le chanteur de U2, avec qui il avait participé à plusieurs opérations caritatives. Ron Howard entend donc composer un portrait à la fois musical et intimiste du ténor de Modène, à la scène comme en coulisses avec ses contradictions, ses doutes et ses fragilités.
On sera sans doute curieux de (re)découvrir Luciano Pavarotti sous un nouveau jour, quelque douze ans après sa disparition.

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