Chroniques liées à Stéphane Degout

L’Autre Voyage, touchante création meta autour de Schubert à l...

Thibault Vicq

La rencontre de Franz Schubert avec l’Opéra-Comique est de celles qui provoquent un point de césure pour les habitués de la place Boieldieu. On décèle instantanément dans cette musique une grammaire qui diffère (notamment par sa mélancolie), mais on y sent pourtant une familiarité. Les nombreuses tentatives lyriques du compositeur pratiquent ce zig-zag entre le sentiment de déjà-vu et la volonté...


Don Carlos au Grand Théâtre de Genève : quand les voix subjuguent

Thibault Vicq

Depuis son arrivée à la direction du Grand Théâtre de Genève, Aviel Cahn a toujours su lancer ses saisons en fanfare. Après Einstein on the Beach de Philip Glass (2019), Guerre et Paix de Prokofiev (2021), et La Juive d’Halévy (2022), nouveau chapitre de répertoire flamboyant grâce à la première version en cinq actes de Don Carlos de Verdi, qui mérite tous les éloges pour sa production et sa...


Un brillante prise de rôle-titre pour Stéphane Degout dans Eug...

Emmanuel Andrieu

Après avoir ouvert sa saison avec La Dame de Pique (nous y étions), le Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles met à nouveau en avant un ouvrage de Piotr Ilitch Tchaïkovski, son plus célèbre au demeurant, Eugène Onéguine. Et c’est à Laurent Pelly, décidemment sur tous les fronts en ce début d’année 2023 juste après son Voyage dans la Lune offenbachien à la Salle Favart,...


Falstaff mijoté à la bonne humeur en ouverture de saison à l'O...

Elodie Martinez

Pour sa première œuvre mise en scène donnée devant une salle sans jauge réduite depuis la début de la crise sanitaire, l’Opéra national de Lyon propose le Falstaff imaginé par Barrie Kosky en coproduction avec le Festival d’Aix-en-Provence où il a été proposé cet été (notre collègue Alain Duault en rendait alors compte). Après de longs mois d’attente, le public a...


Falstaff au Festival d'Aix-en-Provence, un divertissement de b...

Alain Duault

On est si heureux de retrouver la cour de l’Archevêché, d’y retrouver des spectateurs, des chanteurs, un orchestre, une scène, un spectacle, qu’on est plein de bienveillance pour ce Falstaff qui fait plaisir à voir et à entendre. Est-ce à dire que la soirée est à marquer d’une pierre blanche ? Sans doute pas mais elle fait pourtant passer un bon moment. Traité comme une métaphore...