Chroniques liées à Mario Cassi

Une Butterfly d'après-guerre ouvre la saison liégeoise

Emmanuel Andrieu

Alors que l’Opéra National de Paris reprend la mythique production de Madama Butterfly imaginée par Bob Wilson en 1993, c’en est une nouvelle que propose Stefano Mazzonis Di Pralafera à l’Opéra Royal de Wallonie, qu’il dirige depuis 2007. Il transpose l’action dans le Nagasaki d’après-guerre, c’est-à-dire après le tragique bombardement nucléaire de la ville nippone, ce qui renforce...


Lawrence Brownlee et Zuzana Markova enflamment Liège dans Les ...

Emmanuel Andrieu

Concernant Les Puritains, on pourrait commencer par retenir trois choses. C’est le dernier opéra d’un Vincenzo Bellini à la destinée mozartienne : il meurt à trente-quatre ans, en 1835. C’est un ouvrage célèbre et célébré pour la virtuosité qu’il exige de son quatuor d’interprètes. Enfin, si son titre renvoie au conflit qui oppose - au XVIIe siècle en Angleterre - les...


Un Mariage secret de Cimarosa trépidant scéniquement mais voca...

Emmanuel Andrieu

Il Matrimonio segreto (1792) de Domenico Cimarosa occupe une position inconfortable : la proximité par les dates des opéras de Wolfgang Amadeus Mozart (qui est mort quelques mois avant) lance sur une fausse piste ; ce nouveau dramma giocoso n’emprunte rien à Lorenzo Da Ponte. « Opéra-bouffe » n’est pas non plus une définition entièrement satisfaisante, mais elle rapproche en tout cas des options prises par Stefano...


Un brillant Trouvère en ouverture de saison à l'Opéra Royal de...

Emmanuel Andrieu

Comme Marseille (Simon Boccanegra), Nancy (Aïda), Toulouse (Traviata) et Toulon (Rigoletto), Liège a choisi d’ouvrir sa saison 2018-2019 avec un opéra de Giuseppe Verdi. Et pas le plus facile, puisque Il Trovatore réclame, à l’instar de Don Carlo et d’Ernani, des pointures vocales beaucoup plus difficiles à trouver aujourd’hui qu’il y a trente ans. Provenant de Trieste – où la production a été...


A Liège, Emilio Sagi signe de (trop ?) classiques Noces de Figaro

Emmanuel Andrieu

Confiée au metteur en scène espagnol Emilio Sagi – dont nous gardons un bon souvenir de sa Dona Francisquita (Vives) et de son Turco in Italia (Rossini) au Théâtre du Capitole –, cette nouvelle production des Noces de Figaro à l’Opéra Royal de Wallonie se présente sous un jour des plus classiques, et ne prétend pas révolutionner notre approche de Mozart et du XVIIIe siècle. Ses qualités...