Chroniques liées à Lenneke Ruiten

Des Noces de Figaro entre les lignes, à l’Opéra Ballet de Flandre

Thibault Vicq

Les Noces de Figaro parle sans équivoque de la fin de l’Ancien Régime et de l’envie de liberté, à travers sa galerie de caractères millimétrés. Il est possible de traiter ces thèmes sans tomber dans un tank qui assène à la pelle les lieux communs ou les concepts réducteurs. On peut même moderniser la grammaire scénographique de la comédie, tout en se concentrant sur le...


À l’Opéra national du Rhin, Johanny Bert décortique pertinemme...

Thibault Vicq

Bien que le remplissage des salles soit un indicateur bien connu de La Flûte enchantée, la question de la mise en scène est une autre paire de manches. Une maison d’opéra peut-elle se permettre de sacrifier le côté « adulte » en proposant une version « familiale », ou au contraire pousser loin le curseur de la relecture en conservant l’universalité de l’œuvre ?...


Reprise triomphale des Huguenots de Meyerbeer selon Olivier Py...

Emmanuel Andrieu

Onze ans après avoir assisté à ces Huguenots mis en scène par Olivier Py au Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles, nous avions hâte de les retrouver tant le souvenir est resté gravé dans notre mémoire, pour la qualité du spectacle (à nos yeux le meilleur travail du trublion français sur un opéra), mais aussi pour la beauté de la partition de Giacomo Meyerbeer qui retrouve enfin –...


Calixto Bieito universalise la Passion selon saint Jean au Thé...

Thibault Vicq

« Yes, la meuf est dead », (n’) aurait (pas) dit par texto en 2017 l’ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye à la mort de Simone Veil. Alors que le spectacle vivant sort pour de bon de la tombe que les technocrates lui avaient creusée depuis plus d’un an, le Théâtre du Châtelet capte la Passion selon saint Jean de Bach, avant sa programmation de réouverture (qui comprend notamment la comédie...


Elisabetta, Regina d'Inghilterra de Rossini : une rareté (tron...

Emmanuel Andrieu

Las, le pastiche intitulé Bastarda ! qui devait s’étaler sur deux soirées au Théâtre Royal de La Monnaie d’après la tétralogie de Gaetano Donizetti consacrée à Elisabeth Ire (Elisabetta al castello di Kenilworth, Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux) n’aura pas lieu du fait des contraintes sanitaires en vigueur, et se voit repoussé au printemps 2023. En lieu et place, deux...