Chroniques liées à Julie Fuchs

Le point de vue d’Alain Duault : Robinson au paradis au Théâtr...

Alain Duault

Quand un spectacle réunit tous les ingrédients de la réussite, on se demande ce qui fait qu’a été quasi éclipsé, depuis 158 ans, ce Robinson Crusoé d’Offenbach, un ouvrage aussi riche et passionnant, bien plus audacieux que, par exemple, le par ailleurs désopilant opéra bouffe qu’il compose la même année, 1867, La Grande Duchesse de Gérolstein. Je n’ai pour ma part qu’un...


Giulio Cesare au Gran Teatre del Liceu : quand le meilleur des...

Xavier Pujol

Dans le programme de salle évoquant son travail de metteur en scène de Giulio Cesare in Egitto au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Calixto Bieito indique que « le meilleur des mensonges est la vérité ». En d’autres termes, il ne juge pas, il se contente de présenter clairement les absurdités grotesques du monde réel, et ce, à travers l'opéra – et si quelqu'un doit en tirer une leçon,...


Le point de vue d’Alain Duault : Une Fille du régiment toujour...

Alain Duault

Que de fois l’a-t-on vue cette production de Laurent Pelly de La Fille du régiment de Donizetti ! Et pourtant aucune lassitude, aucun effet de réchauffé (comme pour certaines reprises) : là tout est vif, pimpant, gai, enlevé, avec cet enthousiasme qui semble n’être jamais retombé depuis près de vingt ans (la production date de 2007). On pourra seulement déplorer le fait que les dialogues parlés,...


Le point de vue d’Alain Duault : Don Pasquale, une délicieuse ...

Alain Duault

On avait été emballé en 2018 par cette jolie production du Don Pasquale de Damiano Michieletto : on retrouve avec plaisir ce décor comme crayonné, une manière d’esquisse où l’on ne voit que le dessin du toit, quelques portes qui délimitent des espaces tout cela transparent, musical (même si cette absence de matière n’aide pas les voix qui se perdent parfois un peu, surtout quand les chanteurs...


Un riche Giulio Cesare in Egitto à l'Opéra d'Amsterdam

Thibault Vicq

Les spectateurs d’opéra commencent à bien connaître Calixto Bieito – voire à s’en accommoder, pour les plus réfractaires – et son imagerie organique du corps, sondant les névroses les plus profondes. On ne parle peut-être pas assez de la décoratrice Rebcca Ringst, avec qui il collabore régulièrement sur des scénographies massives et torturées. Les chocs extraordinaires qu’ils...