Pagliacci - I Pagliacci

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Ruggero Leoncavallo
  • Librettiste:Ruggero Leoncavallo
  • Date de création:1892
  • Lieu de création:Italie
  • Nombre d'acte:3
  • Langue originale:Italien
  • Maison d'opéra de la production originale:Teatro Dal Verme

Description de l'Œuvre

Description PrologueActe 1Acte 2

Le triomphe remporté par Pietro Mascagni avec Cavalleria Rusticana piqua la jalousie de Ruggéro Leoncavallo, le poussant à écrire et composer lui aussi un opéra vériste, Pagliacci (Paillasses), inspiré d’un fait divers dramatique auquel il assista dans son enfance.

Au demeurant, ces deux courts ouvrages sont souvent représentés ensemble tant ils dépeignent avec de nombreuses similitudes et de réalisme les thèmes de l’honneur, de la vengeance et de la jalousie.
L’utilisation par Ruggéro Leoncavallo de cloches, de trompettes et de rires, lui permet d’illustrer au plus près ce naturalisme musical tant recherché. Néanmoins, dans l’ouvrage, unanimement loué pour les qualités littéraires de son livret, transparaît la double influence musicale du lyrisme verdien et de ses mélodies vocales somptueuses, et du drame wagnérien à travers l’usage du leitmotiv.

Résumé de Pagliacci

Une troupe de comédiens ambulants arrive dans un petit village de Calabre. Canio, en costume de Paillasse (Pagliacci), invite les villageois au spectacle qui sera donné le soir même. Un des comédiens, Tonio, se montre très empressé auprès de la femme de Canio, la jolie Nedda, en costume de Colombine. Or Canio est un mari jaloux. Pourtant sa femme a repoussé avec mépris les avances de Tonio, qui jure de se venger. L’occasion se présente quand Tonio surprend Nedda avec le jeune paysan Silvio qui, lui, a réussi à conquérir le cœur de Nedda. Les deux amants projettent d’ailleurs de partir ensemble. Tonio alerte Canio, qui a juste le temps de voir Silvio prendre la fuite à travers champs. Nedda refuse de révéler qui est son amant. Canio parvient à dominer sa fureur et il se prépare pour le spectacle. Les villageois s’installent et Silvio se dissimule parmi eux. Le spectacle commence. Canio, dans le rôle de Paillasse, donne la réplique à Nedda, dans celui de Colombine. Progressivement la réalité envahit la scène sans que les spectateurs s’en aperçoivent. Canio confond la fiction et le réel et la comédie vire au drame sanglant quand, poussé à bout, le comédien poignarde réellement sa femme, puis son amant venu la secourir sur scène. Aux spectateurs horrifiés Canio lance : « la comédie est finie ». 

Prologue

Tonio, un clown (baryton), présente l’intrigue que le public va voir jouée sous ses yeux.

Acte 1

Une troupe ambulante parade joyeusement dans les rues d’un village avant la représentation du soir. Canio (ténor), le directeur, tient le rôle de Paillasse ; son épouse Nedda (soprano), celui de Colombine ; quant à Tonio et Beppe (ténor), ils sont respectivement costumés en Taddeo et Arlequin.

Canio, ombrageux, rabroue Tonio, trop prévenant à l’égard de Nedda et met en garde celui qui voudrait séduire sa femme.
Néanmoins, Tonio avoue son amour à Nedda qui l’éconduit aussitôt. Fou de rage, il jure de se venger et aide alors Canio à surprendre sa femme avec son amant Silvio, un villageois (baryton).
Le cœur brisé et ivre de jalousie, le directeur chante sa souffrance.

Acte 2

Le soir, sous le chapiteau, Canio-Paillasse, toujours furieux, confondant fiction du théâtre et réalité de la vie, tue Nedda-Colombine avec son amant Silvio avant de s’effondrer devant le public horrifié et de s’écrier « la commedia è finita ». 

Pour aller plus loin

« Cav and Pag » c’est ainsi que les amateurs d’opéra ont pris l’habitude de désigner les deux ouvrages jumeaux emblématiques du vérisme, Cavalleria rusticana et Pagliacci, depuis que le Metropolitan Opera de New-York a pris l’initiative de les faire représenter ensemble un soir de 1895 parce que chacun d’eux était trop court pour remplir à lui seul une soirée. Ce rapprochement dont il n’y a pas d’autre exemple est devenu presque systématique bien qu’il ne résulte d’aucune stratégie concertée de la part des deux compositeurs, Mascagni et Leoncavallo. Pourtant, au-delà des contingences liées à une représentation, presque tout semblait destiner « Cav and Pag » à devenir les deux frères inséparables du répertoire lyrique.
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