Le Coq d'Or - La Monnaie (2016) - Le Coq d'Or - La Monnaie (2016)

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Nouvelle production
Coproduction Teatro Real de Madrid 2017, Opéra national de Lorraine (Nancy) 2017.

La censure impériale russe a constamment retardé la création du Coq d’Or, dernier ouvrage lyrique de Rimsky-Korsakov. Il faut dire que le compositeur s’était refusé à toute modification de ce brûlot en trois actes considéré à l’époque comme hautement subversif. De cette opiniâtreté résulta une création post-mortem, en 1909, un an après la mort du compositeur.
Tirée du conte en vers pour enfants d’Alexandre Pouchkine (inspirés des Contes de l’Alhambra de Washington Irving), l’œuvre est originale, féérique mais également imprégnée d’un pessimisme sombre où Rimsky-Korsakov règle ses comptes avec le régime tsariste. Nicolas II aurait en effet à voir avec le ridicule personnage du Tsar Dodon qui « veut gouverner en dormant » et consulte son astrologue car il craint que sa voisine, la reine de Chemakha, n’envahisse son pays. Le coq d’or confirmera la menace et les deux fils de Dodon s’entre-tueront sur le champ de bataille.

Dans le cadre d’une nouvelle production présentée du 13 au 30 décembre 2016, le Théâtre de la Monnaie met à l’honneur « cette ambiguïté délicieuse », bien traduite par ce propos extrait du prologue : « Une belle chanson... dommage qu’elle traite le Maire sans le moindre respect ! ».
Après les succès de Don Quichotte et Cendrillon, la maison bruxelloise a rappelé Laurent Pelly pour la mise en scène et les costumes. Pas de hasard dans ce choix car ce scénographe d’opéras et de théâtre (également co-directeur du Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées depuis 2008) sait bien révéler le côté « sérieux » des comédies. Cette fois encore, il s’appuiera sur ses carnets de dessins pour créer les costumes (il réalise aussi parfois les décors) qui souligneront l’interprétation de ses personnages.
Nommé directeur musical de la Monnaie début 2016, Alain Altinoglu dirige là son premier opéra comme chef permanent. L’occasion de présenter, plus d’un siècle après sa création, une partition considérée comme la plus novatrice de Rimski-Korsakov. Cette programmation s’inscrit dans la ligne d’Alain Altinoglu qui dit « aspirer à poursuivre une programmation innovante, tant lyrique que symphonique, et à développer le rayonnement de la maison bruxelloise ».
Sous sa baguette, le baryton-basse Pavlo Hunka et le russe Alexey Tikhomirov se partagent le rôle du Tsar Dodon. Le ténor Alexandre Kravets qui revêt l’habit de l’Astrologue a ici à tenir la difficile partition écrite pour un « tenor-altino », une voix de haute-contre (le personnage est un eunuque). La reine de Chemakha est interprétée par la soprano Venera Gimadieva, rôle qu’elle a déjà chanté notamment à Moscou au Théâtre Bolchoï et qu’elle reprendra au Teatro Real de Madrid dans la mise en scène de Laurent Pelly, mais aussi dans une nouvelle production de Paul Curran pour ses débuts américains, en 2017, à l’Opéra de Santa Fe.

À noter que la production est retransmise, en direct sur ArteConcert, le 23 décembre 2016.

Plus d'informations sont disponibles sur le site officiel de La Monnaie.

Dates de représentations

13 décembre 2016 20:00:00

14 décembre 2016 20:00:00

16 décembre 2016 20:00:00

18 décembre 2016 15:00:00

20 décembre 2016 14:00:00

21 décembre 2016 20:00:00

22 décembre 2016 20:00:00

23 décembre 2016 20:00:00

27 décembre 2016 20:00:00

28 décembre 2016 20:00:00

30 décembre 2016 15:00:00

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