Chroniques liées à Barrie Kosky

Le point de vue d’Alain Duault : Salomé dans le noir à l’Opéra...

Alain Duault

Plus de cent ans après sa création, en 1905, la Salomé de Richard Strauss suscite toujours interrogations, débats, passions, sans doute parce que cette musique, passée par ce que le poète Henri Michaux appelait « la connaissance par les gouffres », secoue à l’intérieur de chacun de ceux qui reçoivent ce mélange de dit et de non-dit qui constitue notre inconscient. La production du metteur...


Falstaff mijoté à la bonne humeur en ouverture de saison à l'O...

Elodie Martinez

Pour sa première œuvre mise en scène donnée devant une salle sans jauge réduite depuis la début de la crise sanitaire, l’Opéra national de Lyon propose le Falstaff imaginé par Barrie Kosky en coproduction avec le Festival d’Aix-en-Provence où il a été proposé cet été (notre collègue Alain Duault en rendait alors compte). Après de longs mois d’attente, le public a...


Falstaff au Festival d'Aix-en-Provence, un divertissement de b...

Alain Duault

On est si heureux de retrouver la cour de l’Archevêché, d’y retrouver des spectateurs, des chanteurs, un orchestre, une scène, un spectacle, qu’on est plein de bienveillance pour ce Falstaff qui fait plaisir à voir et à entendre. Est-ce à dire que la soirée est à marquer d’une pierre blanche ? Sans doute pas mais elle fait pourtant passer un bon moment. Traité comme une métaphore...


Le Coq d'or de Barrie Kosky étincelle et brille à l'Opéra de Lyon

Elodie Martinez

Après avoir été privée de plusieurs dates suite à son occupation, la nouvelle production du Coq d’or de l’Opéra National de Lyon – en partenariat avec le festival d’Aix-en-Provence où elle sera finalement donnée cet été – a enfin pu voir le jour, pour le plus grand plaisir du public qui a pu découvrir la mise en scène de Barrie Kosky. Si, dans la note d’intention, le...


Streaming : Moïse et Aaron à la Komische Oper par Barrie Kosky...

Thibault Vicq

En programmant Moïse et Aaron de Schönberg, en avril 2015 pour les 70 ans de la libération d’Auschwitz, la Komische Oper Berlin envoyait un signal politique fort et partageait un courageux appétit artistique. L’Intendant Barrie Kosky s’est risqué à mettre en scène le chef-d’œuvre dodécaphonique plutôt que de livrer sa vision d’une œuvre représentée dans un camp de la mort...