Chroniques liées à Alain Altinoglu

Création à Bruxelles de Macbeth Underworld de Dusapin : nous i...

Laurent Vilarem

On annonçait un sulfureux Macbeth dans le monde des Enfers. Surprise à la Monnaie de Bruxelles : Macbeth Underworld est la partition la plus douce, la plus lumineuse et la plus accessible de Pascal Dusapin. Co-commande de l’institution belge et de l’Opéra-Comique, on sort du spectacle avec une seule envie : réécouter la musique du compositeur français au sommet de ses moyens. Par bonheur, on retrouvera cette production...


Dmitri Tcherniakov dramatise Le Conte du Tsar Saltan de Rimski...

Emmanuel Andrieu

Même si c’est plus fort que lui - et qu’il ne peut pas s’empêcher d’assombrir le propos (comme il l’avait déjà fait avec Kitège au Liceu de Barcelone en 2014) -, Dmitri Tcherniakov émerveille néanmoins à nouveau dans un ouvrage de Nikolaï Rimski-Korsakov, cette fois avec Le Conte du Tsar Saltan (livret de Vladimir Bielski d’après un poème de Pouchkine) au Théâtre...


Doublé bartokien (gagnant) au Théâtre Royal de la Monnaie

Emmanuel Andrieu

C’est une riche idée qu’a eu le Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles de coupler, dans une soirée Bela Bartok, Le Château de Barbe-Bleue (écrit en 1911) et Le Mandarin merveilleux (créé en 1926). Aussi éloigné soit-il dans le temps par rapport à l’opéra de jeunesse du compositeur hongrois, ce ballet n’en incarne pas moins une sensibilisation aiguë à un univers sonore...


Des Dialogues des carmélites d'anthologie au Théâtre Royal de ...

Emmanuel Andrieu

Un choc, c'est bien un choc que l’on a ressenti au sortir du Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles qui donnait – avec une double distribution et dans une production que l’on qualifiera d'anthologique – Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc. Grâces soient donc ici rendues au maître des lieux, Peter De Caluwé, et à Christophe Bezzone (son directeur-adjoint pour l’artistique), qui ont su réunir...


Un Coq d’or qui illumine les Fêtes à Bruxelles

Elodie Martinez

La capitale belge n’avait pas eu la chance de voir Le Coq d’or depuis 1981. Quelle belle idée a eu la Monnaie de programmer cette œuvre issue d’un conte de Pouchkine qui reste malheureusement trop rarement jouée sur les scènes occidentales malgré son atemporalité et son intelligence, tant côté livret que partition. L’humour côtoie la satire politique sans afficher de morale finale, ce qui vaudra à...