© Festival Perelada
Habituellement, le Festival Perelada profite de la douceur estivale catalane pour accueillir les amateurs d’art lyrique. Ce soir, Le Triomphe du temps et de la désillusion de Händel est annulé du fait des risques d’orage et d’inondation.
Quand les maisons d’opéra ferment leurs portes pendant la trêve estivale, les festivals d’art lyrique prennent le relai et bien souvent, ils profitent de la douceur de l’été pour donner leurs productions en plein air. Le plus souvent, le cadre contribue à l’expérience musicale. Quand la météo se fait plus extrême, elle obère néanmoins la bonne tenue des représentations.
En Italie voici quelques semaines, la première représentation de la nouvelle production de Nabucco aux Arènes de Vérone a dû être interrompue à cause des orages. En Espagne, c’est aujourd’hui le Festival Perelada qui fait les frais de la météo : le Festival annonce l’annulation de son unique représentation de ce soir 12 juillet du Triomphe du Temps et de la désillusion (les esprits moqueurs y verront un présage, sinon une prévision). L’oratorio de Handel devait être dirigé par William Christie à la tête de son ensemble Les Arts Florissants, aux côtés de Julie Roset, Rebecca Leggett, Jasmin White et James Way. Ce choix fait suite à une « alerte de risque météorologique maximale (6/6) émise par le Service Météorologique de Catalogne annonçant de fortes pluies et des orages sur une grande partie du territoire ».
Selon le Festival les recommandations de la Protection Civile catalane commandent « de ne pas effectuer de déplacements non essentiels jusqu’à 21h ». En annulant la représentation, le Festival Perelada indique donner « la priorité à la sécurité du public, des artistes et de (ses) équipes ».
Par définition, les conditions météorologiques sont évolutives. On ignore encore si le récital d’Angel Blue prévu demain dimanche 13 juillet dans la même Eglise du Carmen de Perelada sera maintenu. Accompagnée par le pianiste Bryan Wagorn, la soprano doit interpréter un programme éclectique mêlant à la fois des extraits d’opéras de Verdi et Puccini, mais aussi des airs de compositeurs français (notamment « Depuis le jour » de Louise, de Gustave Charpentier), ainsi que des « joyaux de la comédie musicale, du jazz et de la zarzuela ». Le 18 juillet, c’est cette fois Sonya Yoncheva qui est attendue dans l’Eglise du Carmen de Perelada, pour interpréter les grandes pages de son disque Georges, inspiré de l’univers de George Sand.
publié le 12 juillet 2025 à 16h19 par Aurelien Pfeffer
12 juillet 2025 | Imprimer
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