Ciboulette - Ciboulette

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Informations générales

  • Compositeur:Reynaldo Hahn
  • Librettiste:Robert de Flers
  • Date de création:1923
  • Lieu de création:France
  • Nombre d'acte:3
  • Langue originale:Français
  • Maison d'opéra de la production originale:Théâtre des Variétés

Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2Acte 3

Ciboulette, c’est d’abord un air léger, plein de rêveuse poésie, qui revient irrésistiblement à la mémoire : « Nous avons fait un beau voyage », comme la signature délicieuse de ce dernier chef-d’œuvre de l’opérette parisienne. Résultat de l’alliance de trois talents confirmés à commencer par les deux librettistes, Robert de Flers et Francis de Croisset, brillants auteurs de « comédies de boulevard », auxquels s’adjoignait Reynaldo Hahn, dont c’était la première incursion dans le domaine de l’opérette. Cet élève de Massenet sut allier le raffinement mozartien à la verve étincelante d’un Offenbach. L’ouvrage, marqué par la volonté de renouer avec la tradition de l’opérette populaire, se présente comme un pastiche rempli d’allusions et de références musicales immédiatement perceptibles pour le public de l’époque qui retrouvait personnages et situations venus tout droit de Bizet, Massenet ou Puccini . Quant à la tendre et pétillante héroïne au nom si odorant, Ciboulette, comment résister à sa grâce primesautière et à son chant tourbillonnant ? Lors de la création, qui fut un triomphe, on pouvait applaudir Edmée Favart, dont Ciboulette allait devenir le rôle attitré, et Jean Périer, créateur du Pélléas de Debussy. En 2013, c’est la jeune et prometteuse Julie Fuchs qui, à l’Opéra-Comique à Paris, prêtait sa voix et son irrésistible brio à la jeune marchande des Halles.

Résumé

Marie-Jeanne, jeune marchande de légumes qui se fait appeler « Ciboulette », a juré de se marier le jour de ses vingt et un ans. Elle va consulter Madame Pingret, diseuse de bonne aventure qui lui promet la réalisation de son vœu au terme d’un curieux parcours initiatique. Ciboulette doit trouver son futur mari sous un chou, le ravir à une femme devenue subitement blanche, et découvrir un billet dans un tambour de basque ! La prédiction s’accomplira pour le plus grand bonheur de la jeune maraîchère qui découvre dès le lendemain le beau et riche Antonin de Mourmelon endormi dans sa charrette, sous les choux…

Acte 1

Le vicomte Antonin de Mourmelon, jeune dandy millionnaire, abandonne sa ruineuse maîtresse, Zénobie, à un beau capitaine. Il a été convaincu de la frivolité de celle-ci par M. Duparquet, contrôleur des Halles, qui va lui permettre de rencontrer la pétillante maraîchère appelée Ciboulette. Madame Pingret, diseuse de bonne aventure, vient de promettre à celle qui est l’enfant chérie des Halles amour, gloire et fortune après quelques événements surprenants. Ciboulette et Antonin se plaisent mais ils appartiennent à des mondes que tout sépare. Tandis qu’une nouvelle journée de labeur commence aux Halles, épuisé par une nuit de beuverie, Antonin s’endort dans la charrette de Ciboulette.

Acte 2

Ciboulette arrive avec M. Duparquet dans la ferme de son oncle à Aubervilliers (« Nous avons fait un beau voyage ! »). Personne n’ignore qu’elle a juré de se marier le jour de ses vingt et un ans. Elle est priée par son oncle de choisir au plus vite parmi les huit candidats qui l’attendent devant l’église !
Antonin émerge soudain de sa charrette de choux accomplissant la première des prophéties de Madame Pingret : Ciboulette doit épouser un homme trouvé sous un chou ! Parmi une joyeuse troupe venue se divertir à la campagne, on retrouve Zénobie. Elle finit par chercher querelle à Ciboulette qui remporte tous les suffrages avec une chanson (« Y a d’la lune au bord du toit »). La jeune maraîchère jette de la farine sur Zénobie qui devient toute blanche, accomplissant ainsi la seconde prophétie. Antonin, toujours épris de Zénobie, abandonne Ciboulette qui est réconfortée par M. Duparquet. Il se révèle être le fameux Rodolphe du célèbre roman de Murger, Scènes de la Vie de bohème. Il conseille à Ciboulette de devenir artiste. Elle se transforme alors en Conchita Ciboulero, native de Grenade !

Acte 3

Dans l’atelier d’un célèbre compositeur de valses, Duparquet annonce l’arrivée d’une formidable jeune espagnole accompagnée de sa mère. Il s’agit de Ciboulette et de Madame Pingret travesties. L’ultime prophétie va bientôt se réaliser. Après un nouveau succès auprès d’une assemblée conquise par sa chanson : « Amour qui meurs », Ciboulette trouve dans un tambour basque une lettre désespérée d’Antonin qui lui avoue enfin son amour. « Conchitta » se fait reconnaître. Plus rien ne s’oppose au mariage des deux jeunes gens.

Extraits

Mode immersif

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