In the Penal Colony - In the Penal Co...

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Philip Glass
  • Librettiste:Rudy Wurlitzer
  • Date de création:31/08/2000
  • Lieu de création:États-unis
  • Langue originale:Anglais
  • Maison d'opéra de la production originale:Seattle Opera

Description de l'Œuvre

Description

Composé par Philip Glass, In the Penal Colony est un opéra de chambre en un acte et 16 scènes, sur un livret de Rudy Wurlitzer inspiré de la nouvelle Penal Colony de Franz Kafka. L’ouvrage est le fruit d’une commande de l’ACT Theatre de Seattle, dans l’Etat de Washington, où l’œuvre a fait l’objet d’une création le 31 août 2000 et dans une production de JoAnne Akalaitis.

Après sa création, In the Penal Colony fait l’objet de plusieurs reprises d’abord aux Etats-Unis (à Chicago fin 2000 ou à New York en juin 2001), puis en Europe, notamment en Allemagne au Berliner Kammeroper en novembre 2002, en France à l’Opéra national de Lyon le 23 janvier 2009 ou encore au Royaume-Uni au Linbury Studio Theatre de la Royal Opera House de Londres le 15 septembre 2010.

L’ouvrage est composé pour deux principaux interprètes, l'Officier (créé par le baryton-basse Herbert Perry) et le Visiteur (un rôle de ténor, créé par John Duykers), auxquels s’ajoutent deux rôles muets, le Garde et le Prisonnier. Pour la création, JoAnne Akalaitis y ajoute un cinquième rôle (parlé), celui de l’auteur Franz Kafka qui intervient en tant que narrateur extérieur à l’action.

Résumé de In the Penal Colony de Philip Glass

Le Visiteur débarque dans une colonie pénitentiaire, invité à assister à l’exécution capitale publique d’un prisonnier. Le condamné doit être lentement mis à mort à l’aide d’une machine inventée par l’ancien directeur de la colonie : l’appareil grave lentement la description des crimes dans la chair du condamné, jusqu’à l’achever après des heures de tortures insoutenables.

Le fonctionnement de l’engin incombe à l'Officier, vouant une admiration sans borne à l’ancien directeur de la prison, fasciné par le « pouvoir rédempteur » de sa machine. L'Officier peine à comprendre les critiques croissantes que suscite l’utilisation de l’appareil (notamment par l’actuel directeur de la colonie pénitentiaire) et regrette l’état de délabrement de la machine dû au manque de moyens accordés par le nouveau directeur. Il espère obtenir le soutien du Visiteur afin de « préserver les traditions ».

Le Visiteur est consterné par le principe de la machine et est intérieurement opposé à son utilisation, mais il refuse de se positionner ouvertement et ne veut pas « se mêler des affaires des autres ». Il se cantonne à son rôle d'observateur.

Quand l'Officier comprend que le Visiteur ne le soutiendra pas, il est dépité, libère le condamné attaché à la machine et prend sa place, en quête de la rédemption que pourra lui procurer une mort lente et douloureuse. La machine dysfonctionne néanmoins et l’achève instantanément, avant de s’autodétruire. Le Visiteur fait le constat que la machine n'a apporté aucun signe de rédemption et reprend le bateau pour quitter l’île pénitentiaire.

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