L'Opéra national du Rhin crée Les Rêveurs de la lune, un « opéra collaboratif »

Xl_reveurs_de_la_lune © DR

A partir du 27 février, l’Opéra national du Rhin invite le public à découvrir Les Rêveurs de la lune, un opéra pour enfants collaboratif qui sera par ailleurs présenté en création mondiale puisqu’il s’agit d’une commande de l’Opéra. Avec cette production au « format inédit », la maison lyrique propose une « occasion idéale pour un public jeune de se familiariser avec le répertoire lyrique ».

La composition sera signée par Howard Moody, « grand spécialiste des projets impliquant des artistes amateurs », et le livret par sa fille, Anna Moody. Il se présentera sous la forme d’une fable lyrique à plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation afin de plaire aussi bien aux plus jeunes (à partir de cinq ans) qu’aux plus âgés. Il abordera « les thèmes de la résistance à l’oppression, l’environnement, l’exploitation des ressources naturelles et la liberté de penser ». L’œuvre s’inspire de La Conférence des oiseaux (1171) du poète persan Farid al-Din Attar et raconte comment le monde s’est détraqué après que les oiseaux ont provoqué une catastrophe en chaîne en asséchant le Lac des Rêves.

Le spectacle réunira par ailleurs « soixante-dix jeunes issus des classes de la Meinau, de l’Institut Bruckhof pour les enfants déficients auditifs et la Maîtrise du Conservatoire de Strasbourg » qui travaillent tous sur le projet depuis août 2021. Le plateau comptera également quatre solistes de l’Opéra Studio : Floriane Derthe, Damian Arnold, Brenda Poupard et Oleg Volkov.

Enfin, le compositeur dirigera lui-même l’Orchestre de la Haute École des arts du Rhin alors que Sandra Pocceschi et Giacomo Strada seront en charge de la mise en scène, des décors ainsi que des costumes. Les artistes feront vivre cette « parabole onirique et symbolique » en faisant « valoir le plateau lui-même comme un des lieux privilégiés du rêve, de la métamorphose, de la transformation du regard, en secondant la trajectoire spatiale de l’ouvrage »

Une belle fable qu’il devrait faire bon entendre et voir, à Strasbourg, Mulhouse ou Colmar.

Elodie Martinez

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