Hélène l'Egyptienne - Die ägyptische ...

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Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2

Hélène l’Egyptienne est l’avant-dernier ouvrage que signèrent Richard Strauss et celui qu’il appelait son « Da Ponte », Hugo Hoffmannsthal. Après Intermezzo (1924), illustration de la propre vie du compositeur, Hélène l’Egyptienne marque un retour à l’univers de la mythologie antique, cher à Hoffmannsthal qui considérait avoir écrit là son meilleur livret. L’œuvre disparut assez vite du répertoire, en dépit de reprises émaillées de remaniements destinés à resserrer une intrigue dont la faiblesse suscitait de nombreux reproches. Hoffmannsthal avait apporté un soin tout particulier à l’écriture poétique d’un livret chargé de symboles. Les deux protagonistes, Ménélas et sa femme Hélène se révèlent à eux-mêmes au terme d’un parcours intérieur dont les péripéties sont d’ordre psychologique. Le thème de la métamorphose constitue une fois de plus le ressort essentiel d’une action dramatique s’apparentant à un cheminement personnel, proche de la démarche psychanalytique, qui conduit les deux époux à la reconnaissance de leurs fautes, préalable nécessaire à leur réconciliation. Hélène l’Egyptienne, que Strauss définissait lui-même comme du « Wagner grec », se présente comme une œuvre atypique dont les deux principaux acteurs sont censés incarnés, pour l’un « l’Occident, les principes, le mariage, la paternité », et pour l’autre « les forces inépuisables de l’Orient ». Ils n’agissent pas, ils se métamorphosent au gré de leur progression intérieure portée par une partition pleine de sensualité, marquée par la fluidité du chant et la transparence de l’orchestration, mais sans doute trop proche des choix musicaux d’œuvres précédentes comme Ariane à Naxos (1916) ou La Femme sans ombre (1919), ce qui tranche avec l’audace des perspectives qu’avait ouvertes Intermezzo (1924). Le rôle-titre compte parmi les plus beaux écrits par Richard Strauss pour un grand soprano lyrico-dramatique.

Résumé

La magicienne égyptienne Aithra intervient pour empêcher Ménélas de tuer sa femme Hélène, qu’il considère comme responsable de la Guerre de Troie dont il revient. Pour faire obstacle à la volonté de vengeance de Ménélas, Aithra transporte le couple en Afrique où le mari s’imagine avoir déjà tué sa femme dont il n’aurait plus devant lui que le  fantôme. C’est l’apparition finale de leur fille Hermione, symbole de l’amour conjugal de ses parents, qui finira par sceller leur réconciliation au terme d’enchantements salvateurs. 

Acte 1

Dans son palais sur une île au large de l’Egypte, la magicienne Aithra apprend de son coquillage magique que Ménélas, de retour de la Guerre de Troie, veut tuer son épouse Hélène, qu’il tient pour responsable de ce désastre. Aithra provoque une tempête qui entraîne le naufrage du vaisseau des époux. Grâce à des philtres magiques, elle parvient à convaincre Ménélas qu’Hélène l’attend depuis dix ans sur l’île et que Pâris a seulement séduit un fantôme qui avait l’apparence d’Hélène. La magicienne promet aux époux de les transporter dans un lieu où personne n’aura jamais entendu parler de la Guerre de Troie.

Acte 2

Transportés dans une palmeraie au pied de l’Atlas, Ménélas et Hélène viennent de vivre leur seconde nuit de noces. Cependant, le mari pense avoir tué Hélène et n’avoir à ses côtés qu’une vision suscitée par la magicienne. Arrivent Altair, prince des montagnes et son fils, Da-ud, chargés d’accueillir les époux. Tous deux sont amoureux de la belle Hélène qui ne pense qu’à reconquérir son époux. On annonce que Ménélas vient de tuer Da-ud à la chasse. Altair décide d’organiser une fête au cours de laquelle il enlèvera Hélène, mais l’intervention d’Aithra l’en empêche. Hélène choisit d’affronter la vérité en faisant boire à son époux une potion qui lui rend la mémoire. Il la reconnaît, finit par abandonner son projet d’homicide, et se jette dans ses bras. L’apparition de leur fille Hermione vient définitivement sceller leur réconciliation. Ils rentreront ensemble à Sparte.

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