Wozzeck - Wozzeck

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Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2Acte 3

Radiographie glaçante d’un drame, regard aigu sur un désespoir abyssal, Wozzeck est l’opéra emblématique des années 1920 ; celui qui dit et anticipe comme nul autre le mal- être et le néant du XXème siècle, avec le sang et la mort qui rôdent, un misérabilisme humain tenu par une musique économe d’effets et hautement pensée, dont l’émotion serre la gorge. Aux sources de l’ouvrage : une pièce aussi terrifiante dans son récit que révolutionnaire dans sa construction signée Georg Büchner, basée sur un fait divers réel. En l’adaptant, Berg conçoit une architecture infaillible qui adopte, pour chaque scène, une forme musicale stricte – Rhapsodie, Scherzo, etc. Pour autant, rien d’autre que « l’idée de l’opéra, transcendante, du destin individuel de Wozzeck » ne doit absorber le spectateur, indique Alban Berg, l’invitant à oublier « ces diverses fugues et inventions, suites et sonates, variations et passacailles ». Pour mieux se livrer corps et âme à ce chef-d’œuvre expressionniste dont on ressort transformé.

Résumé

Au XIXème siècle, dans une ville militaire et dans ses environs. Le soldat Wozzeck est humilié par son Capitaine, qui lui reproche d’avoir eu un enfant avec Marie sans être marié. Le caractère sombre et inquiet de Wozzeck se double d’une hantise du crépuscule, dans lequel il entrevoit des images de mort et de fin de monde. Marie, angoissée par ces visions, se détache peu à peu de Wozzeck et se jette dans les bras du Tambour-Major, qui la séduit grossièrement. Après s’être vanté de sa « prise » à Wozzeck, le Tambour-Major roue de coups le misérable soldat, qui souffre encore de devoir se plier à des expériences avec un Docteur qui n’éprouve que mépris pour lui. Lorsque Wozzeck retrouve Marie, la jeune femme est remplie de remords ; le soldat l’entraine près d’un lac et la poignarde. L’arme du crime disparue, Wozzeck s’enfonce dans l’eau sombre de l’étang et s’y noie, sans susciter la moindre compassion du Docteur et du Capitaine qui passent par là. La mort de Marie laissera son enfant tout aussi interdit.

Acte 1

Le soldat Wozzeck rase son Capitaine, lequel se moque de lui : lorsque le Capitaine lui reproche d’avoir eu un enfant avec Marie sans être marié, Wozzeck lui répond qu’il est pauvre et n’a d’autre choix.

Marie, qui trompe Wozzeck avec le Tambour-Major, chante une berceuse à son enfant qu’elle tente d’endormir.

Humilié par son Capitaine, Wozzeck sert de cobaye pour les expériences d'un Docteur ; il est surtout victime d'hallucinations qui l'éloignent peu à peu de Marie.

Acte 2

Après un bal, alors qu’un soldat vient lui reprocher de « sentir le sang », Wozzeck tarde à trouver le sommeil ; provoqué par le Tambour-Major venu se vanter d’avoir conquis Marie, il répond à ses attaques mais se fait battre.

Acte 3

Voilà plusieurs jours que Marie n’a reçu la visite de Wozzeck. Eclairée par une bougie, la jeune femme lit la Bible, murmurant les mots de la parabole de la femme adultère. La voix s’élève vers l’aigu à mesure qu’elle implore le pardon à Jésus. Une sourde inquiétude pèse sur la scène.

Wozzeck a tué Marie. Près de son cadavre, il cherche le couteau qui pourrait le trahir. Hanté par ses visions, il entre dans un étang, y avance toujours plus profondément et s’y noie. Alors que le Capitaine et le Docteur l’entendent agoniser, ils préfèrent s’éloigner. Lorsqu’on vient annoncer à l’enfant de Marie la mort de sa mère, le petit ne comprend pas et continue de sautiller sur son cheval de bois, lançant des « hop-hop » sur lesquels le rideau s’abat d’un coup.

Extrait : « Das Messer ? Wo ist das Messer ? »

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