Capriccio - Capriccio

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Description de l'Œuvre

Description Acte 1

Avec « Capriccio », selon son propre désir, Richard Strauss composa une « conversation musicale » qui fut créée à Munich en 1942. Le livret s’inspire fortement de « Prima la musica e poi le parole » composé par Salieri (d’abord la musique et ensuite les mots). Il reprend la querelle que se livrèrent au XVIIIe siècle les partisans du compositeur italien Piccini, qui prônait la suprématie des paroles dans l’opéra, et les défenseurs de Gluck, pour qui la musique était prédominante. De ce sujet austère Strauss tira une œuvre magnifique, truffée de références musicales et littéraires, pleine de charme et d’intelligence, d’un grand lyrisme et d’une vivacité confondante. Elégance et virtuosité, humour et sensibilité parsèment le texte et la partition de ce chef-d’œuvre dans lequel Strauss a mis beaucoup de lui-même et de ses interrogations. Impossible alors dans ce cas, de faire un choix entre les mérites respectifs du texte et de la mélodie.

Résumé
Dans un château aux environs de Paris vers 1775, l’hésitation d’une Comtesse entre deux prétendants, se retrouve dans les échanges passionnés qui agitent des gens d’esprits sur la place du texte et de la musique dans l’opéra.
 

 

Acte 1

Au XVIIIe siècle, un cénacle d’artistes répète un spectacle organisé à l’occasion de l’anniversaire de la jeune et belle comtesse Madeleine (soprano), récemment devenue veuve. Le poète Olivier (baryton) et le musicien Flamand (ténor) sont tous deux amoureux de La Comtesse. Ils ont chacun, pour se disputer les faveurs de Madeleine, préparé un cadeau à son intention, le jeune musicien, un sextuor à cordes, et le poète, une ode. Cette rivalité amoureuse se double d’une divergence artistique sur la primauté de la musique ou du texte dans l’Opéra. Le Directeur de théâtre La Roche (basse), tente en vain de les réunir. Le Comte (baryton), le frère de Madeleine, reconnaît sa préférence pour le texte et son attirance pour la grande actrice Clairon (mezzo) qui fait chavirer les cœurs. Ils interprètent tous deux la dernière scène d’amour écrite par Olivier, point culminant du sonnet. Ce dernier, resté seul avec Madeleine, lui déclare ouvertement son amour. Puis vient le tour de Flamand, qui joue au clavecin, la mise en musique du sonnet, qu’il vient de composer. Le poète se met alors en colère, mais il est interrompu par La Roche qui réclame sa présence aux répétitions. Flamand profite de son absence pour avouer sa flamme à la comtesse, et demande à cette dernière de choisir entre eux deux. Elle remet sa réponse au lendemain. Elle confirme à son frère, ne pas pouvoir décider, alors que la réunion amicale se poursuit par un spectacle de danse. Alors que La Roche annonce les contours du spectacle à venir, une querelle éclate autour des vertus respectives de la poésie, de la musique et du théâtre. Flamand et Olivier attaque La Roche  qui défend farouchement son programme dans un brillant plaidoyer. La comtesse tente de réconcilier les parties en proposant de les réunir dans un même Opéra. Le Comte propose alors, que les évènements de cette journée en soient le sujet.

Le soir venu, les invités prennent congé, les domestiques commentent les évènements, mais la question n’est pas tranchée et Madeleine, fredonnant le sonnet d’Olivier avec la mélodie de Flamand, diffère sa décision au lendemain, convaincue que choisir entre Musique et Poésie lui est impossible. La nuit porte conseil dit-on…

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